
A l’initiative des responsables régionaux à savoir le préfet de la région, Abdoul-Malik Mohamed Banoïta et le président du conseil régional, Charmake Hassan Allaleh, un iftar collectif ou rupture collective de jeûne a lieu au sein de la résidence préfectorale.

Des personnalités importantes ou influentes ont é��é conviées à ces moments de partage et de convivialité dont le ministre du commerce et du tourisme, Mohamed Warsama Dirieh, le député et deuxième vice-président de l’Assemblée Nationale, Omar Ahmed Waïs, les sous-préfet d’Ali-Addé et Holl-Holl respectivement Chaban Daher Moussa et Moustapha Hassan Waberi, l’ensemble des élus locaux, des responsables ou membres des services déconcentrés de l’état, la présidente de l’antenne locale de l’Union Nationale des Femmes Djiboutiennes (UNFD), des employés des différents services de la préfecture et de l’instance régionale de la décentralisation, des chefs coutumiers, des éminents oulémas, des acteurs issus du tissus associatif, des femmes fortes et des jeunes actives de la société civile.
A l’appel de la prière, dans un silence quasi religieux, les officiels et leurs invités ont procédé de manière unanime à la prise de leur premier repas du jour synonyme de fin du jeûne de la journée dans un état d’esprit d’empathie, de fraternité et de respect mutuel. Quelques minutes après avoir savourer le menu de crépuscule de ramadan, tous les fidèles à l’ordre divin ont effectué à la prière à la petite mosquée des lieux.
De retour de la prière crépusculaire ou maghrib, l’iman de la mosquée a évoqué d’un ton solennel des obligations divines relatives aux recommandations religieuses du mois bénis de ramadan.
Il a exhorté à l’assistance l’importance auprès du créateur de faire preuve de compassion en aidant ses semblables souffrants selon ses capacités.

Le jeûne est la meilleure des façons de faire sentir tous les musulmans les effets de la faim, du ventre creux de ceux qui ont du mal à arrondir leur fin de mois. Une belle manière de faire preuve d’amour et de partage. A cet effet, un devoir de solidarité et d’entraide s’impose à tout le monde.
Pour sa part, les autorités régionales ont souligné de façon unanime de soutenir les uns les autres dans toutes les épreuves de la vie. Ils ont remercié tous les participants d’avoir répondu à leur appel.
En ces temps du mois bénis de ramadan, nous devons assister et faire un sacrifice de plus humains à l’adresse de nos compatriotes les plus démunis.
Ces moments de convivialités ou d’iftar collectif ont pris fin par des chants religieux rappelant la grandeur d’humanisme de l’envoyé divin de l’islam, le prophète MOHAMED (SAW).
Désormais, ce mois sacré de ramadan rapproche les assajogs comme le reste des citoyens et citoyennes de la Nation Djiboutienne.
Ali Ladieh