Le ministre du Travail, chargé de la Reforme de l’administration, Osman Ibrahim Robleh, et son collègue de la Santé, Mohamed Warsama Dirieh, ont organisé une rupture collective de jeûne vendredi dernier dans la cour de la résidence préfectorale à Aska-ville.

Empreintes de convivialité étaient ces retrouvailles entre les deux membres du gouvernement, tous les deux originaires de la région d’Ali-Sabieh, et de nombreux assajogs issus de toutes les catégories sociales.

A leur arrivée, juste quelques temps avant la rupture du devoir religieux, les deux ministres, accompagnés par leur collègue du secrétariat  d’Etat à la Jeunesse et aux Sports, Hassan Mohamed Kamil, des membres du bureau politique du parti au pouvoir, le RPP, et l’ancien ministre du budget, Bodeh Ahmed Robleh ont été accueillis chaleureusement par le préfet de la région, Mohamed Wabéri Assoweh, et le président du conseil régional, Omar Ahmed Waïs au seuil du portail des lieux.

Les visiteurs de marque ont été longuement applaudis par les invités présents sur place. Avant de rejoindre l’ensemble de leurs compatriotes, les ministres se sont entretenus quelques instants avec les autorités de la région au salon de réception de la résidence. Une fois parmi leurs invités, tout le monde a tendu les bras ouverts vers le ciel au cri de « Amine » en réponse aux invocations divines récitées par un éminent ouléma. A l’appel de la prière, dans un silence quasi religieux, les officiels et leurs invités ont procédé collectivement à la rupture du jeûne  dans un esprit de fraternité.

Quelques minutes après, tous les fidèles ont effectué la prière du Magreb dans la cour même de la résidence.

De retour à table, les jeûneurs se sont mieux altérés et rassasiés sur fond de chants religieux interprétés par le Cheick Dandawi. Les ministres Osman Ibrahim Robleh et Mohamed Warsama Dirieh ont mis  à profit ces retrouvailles avec les assajogs pour évoquer l’importance de la stabilité nationale et les efforts inlassables consentis par  le Président de la République pour le développement de la nation. Ils ont reconnu l’immense responsabilité qui pèse sur leurs épaules.

Et pour mener à bien leur mission, ils ont sollicité le soutien sans faille de tous les assajogs.

Ce foutour ou rupture collective du jeûne s’est terminé par l’offre d’une fouta et d’une écharpe à tous les notables coutumiers et les religieux.

Ali Ladieh