Sous la houlette de l’inspecteur de la région, Ahmed Hamadou Ibrahim, l’école de base  de la localité rurale agricole de Faradil, sise à une dizaine de kilomètres du chef-lieu, la ville d’Ali-Sabieh a abrité jeudi dernier un rassemblement de partage d’expérience dans le cadre de l‘entretien du jardin scolaire.

En plus de l’école accueillante, cet échange de savoirs et de techniques de jardinage pour une meilleure exploitation du carré potager scolaire d’une  dimension moyenne ou des centaines de mètres carrés  a été organisé au profit des directeurs chargés des écoles de base des localités rurales  de Hindi, de Biid-Ley, de God-Dawao et de Beya-Ad. Dans le cadre de la restauration scolaire, toutes ces écoles  offrent deux repas par jour de classe à leurs apprenants à savoir le petit déjeuner et le déjeuner.

Ce jumelage  entre des écoles des zones de brousse, à cet effet,  a vu également la présence des conseillers pédagogiques, des représentants des parents d’élèves et d’un groupe d’élèves des lieux.

Pourquoi  le carré de culture maraichère de cette école  fut le terrain idéal pour suggérer  d’autres établissements ruraux à améliorer et rendre leur jardin, un fournisseur de légumes pour la marmite de la cantine et en même temps un terrain pédagogique scientifique. Un carré potager qui produit des tomates, des oignons, de la betterave, des piments, des choux, des aubergines et d’autres variétés de légumes et de fruits. Une production appréciable qui repose sur  la bonne collaboration entre l’équipe d’enseignants, leurs élèves  et les tuteurs d’écoliers du secteur en est un exemple de réussite.

Notons que c’est à l’initiative du Ministère de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFOP), ces dernières années,  les jardins pédagogiques scolaires ont le vent en poupe.                                                                                                                            

Et ce, pour alimenter les cantines scolaires et permettre aux élèves de bien s’alimenter,  il est jugé  essentiel d’investir dans la nutrition et l’éducation.

Les systèmes alimentaires constituent le concept structurant. «De la parcelle à la marmite», les élèves apprennent à cultiver, récolter et préparer des produits de saison nutritifs, dans le cadre éducatif de la salle de classe, du jardin, de la cuisine, de la cantine de l’école et de leur foyer. L’expérience promeut le bien-être environnemental, social et physique de la communauté scolaire, et aide à mieux comprendre comment le monde naturel soutient notre existence. Les liens avec les jardins familiaux renforcent le concept structurant et ouvrent la voie à un échange de connaissances et d’expériences entre l’école et la communauté. Et la localité rurale de Faradil en est un exemple concret.

Les directeurs des écoles rurales, appelés à s’inspirer de la bonne collaboration entre les différents acteurs de l’enseignement scolaire des enfants de celle-ci ont approuvé et promis de redynamiser la production de leur propre jardin scolaire.

ALI LADIEH