A l’instar du reste du pays et une partie du monde musulman, les assajogs ont célébré dans la soirée de la journée d’hier à l’unisson la fête du « Mowlid-al-nabi-sharif » dans une ferveur religieuse populaire, célébrée chaque année au 12ème jour du mois nommé « Mowlid » du calendrier islamique avec des rites religieux  habituels bien préparés et pensés à l’approche de la date indiquée.

Comme à l’accoutumée, les habitants du même quartier ou de la même sphère d’habitation du chef-lieu, la ville d’Aska ou des localités rurales s’organisent pour fêter l’événement.

Tandis que d’autres préfèrent l’organiser individuellement ou entre amis avec la prise collective d’un grand repas de déjeuner ou dîner composé de riz avec de la sauce et de la soupe le tout préparé avec de la viande de mouton ou de bouc. Après le déjeuner ou le dîner mangé ensemble selon la préférence du groupement d’habitants, la célébration principale de la naissance du dernier des messages du BON DIEU, Mohamet (Paix et Bénédiction soient sur lui) aura lieu dans la soirée,                                                sachant que dans l’islam, les prophètes sont des hommes chargés de transmettre le message de l’unicité divine et d’un monothéisme adamique pur. Le premier des prophètes de l’islam est chronologiquement Adam, et le dernier est Mahomet, d’où son titre de « sceau des prophètes ».

Cet événement se déroule annuellement sur  une place  préparée et pensée à accueillir le maximum d’hommes, d’enfants ou de femmes, habitants quelque part à l’intérieur de chaque quartier et prévue à cet effet.

Au début de la soirée, des chefs religieux, coutumiers, des jeunes, des enfants et des femmes habillés selon la sunnah, le respect de la pratique vestimentaire musulmane prônée par le prophète Mohamet, le « sceau des prophètes » se rassemblent sur l’endroit décoré et fortement illuminé pour célébrer à l’unisson et dans l’amour de sa religion et de son prophète Mohamet (Paix et Bénédiction soient sur lui) adulé  selon les prescriptions religieuses.  Il faut savoir que  le Coran est le livre de la loi divine qui déclare les commandements et les interdictions de l’Islam. Cependant, la Sunnah est la pratique de ces lois par le prophète Mohamed, (paix et bénédictions soient sur lui). A cet effet, il est rappelé chez les musulmans sunnites  de les respecter  scrupuleusement. Tout au long de la soirée jusqu’à minuit passé des chants de «Qassayids » à la gloire du messager, des « hadiths » ou des invocations divines sont récités tout en chœur ou écoutés par toute l’assistance.

A Ali-Sabieh,  le préfet de la région, Moussa Aden Migane et le président du conseil régional, Charmake Hassan Allaleh ont fêté et  passé cette célébration nocturne avec les assajogs. Ils n’ont pas lésiné à faire la tournée dans tous les coins de rassemblement dédié à cette fête religieuse. Dans chaque quartier, ils sont restés un certain temps  en récitant les chants religieux, écoutant les hadiths  et assistants aux invocations de bénédiction à l’intention de la divinité. Ainsi tout le monde veille en pensant renforcer sa foi et son respect pour sa noble religion d’islam.

Malgré, les allégations de réticences des adeptes d’un certain courant religieux radical, cette fête religieuse du «Mowlid-al-nabi-sharif » reste populaire et sacrée pour une grande majorité des habitants du pays.

Un peuple de confession islamique sunnite et pacifique dont la pratique religieuse prône la paix, le respect et l’amour entre les humains.

Ali Ladieh