Le président de l’Association des Dialogues en Humanité, Shoki Ali Saïd, conduit par le consul général de Djibouti à Diré-Dawa, Moussa Hadji, s’est rendu mardi dernier dans la région d’Ali-Sabieh. Cette association crée en 2003 dans la ville française de Lyon s’est donnée pour mission de promouvoir de la réflexion nourrie par des pratiques un niveau local, mettre en réseaux au niveau régional, national et international et susciter des initiatives autour de la question humaine par tous les moyens possible dans l’esprit des “Dialogues en Humanité”.
Notons qu’il est également président de France-Ethiopie Corne de l’Afrique. Une association qui a pour but d’aider en Ethiopie au développement dans divers domaines tels que la santé, l’éducation, la promotion des femmes, la culture. Elle a aussi pour but de tisser des liens forts avec la France et d’y faire connaitre la culture et le riche patrimoine de l’Ethiopie.
Arrivés à Ali-Sabieh, une ville où Shoki Ali Saïd avait passé sept bonnes années durant son enfance. Cette fois-ci accompagné par le consul général de Djibouti à Diri-Dawa, Moussa Hadji, ils ont été reçus par le préfet de la région, Abdoul-Malik Mohamed Banoïta dans le salon d’honneur de sa résidence préfectorale. Le représentant des pouvoirs publics leur a souhaité la bienvenue à Ali-Sabieh. Ils l’ont remercié pour son accueil chaleureux. Ils lui ont fait savoir l’objet de leur visite qui consiste à remettre le prix du berceau de l’humanité à Daher Obsieh Aouled plus connu sous le sobriquet de «Qash-Bash ».
Et ce, pour ses efforts inlassables de cultivateur qui ont transformé positivement la vie des centaines de familles de nomades autrefois uniquement éleveurs et malmenés par des sécheresses récurrentes, ils l’ont décoré du prix du berceau de l’humanité. Ce qui fait la deuxième reconnaissance après la médaille de l’ordre du chevalier remis par le premier ministre au cours du mois béni de ramadan passé en peu de temps.
Le président de l’Association des Dialogues en Humanité, Shoki Ali Saïd a déclaré sa fierté d’être revenu dans cette ville, chef-lieu de la région du sud-est du pays. J’ai des liens forts avec cette ville. Quand j’étais gamin, j’ai vécu plus de quatre ans après avoir quitté ma ville natale de Diri-Dawa. Cette ville d’Ali-Sabieh ou Aska-ville me touche vraiment au cœur, a-t-il fait savoir. J’ai pu rencontrer le pionnier des activités agricoles d’Assamo, Daher Obsieh Aouled grâce au consul général de Djibouti à Diri-Dawa, Moussa Hadji.
En se rendant à Assamo dans son périmètre cultivé, celui-ci nous a accueillis fraternellement en me faisant visiter son jardin. Un jardin merveilleux qu’il avait creusé, planté et arrosé durant quarante ans en fournissant un dur labeur. Vraiment son œuvre m’a fortement projeté dans l’admiration. Son travail acharné a fait de lui l’émule des centaines de ses compatriotes qui ont suivi son exemple. A cet effet, ils ont crée, à leur tour des surfaces cultivées de toute sorte de plantes fruitiers et légumiers. Je considère Daher « Qash-Bash » comme un homme visionnaire, a-t-il annoncé avec conviction. J’ai une pensée particulière à son égard parce que son œuvre agricole est le cœur des conversations des hommes et décideurs avertis du monde d’aujourd’hui. Plus précisément, j’ai pensé aux changements climatiques et la sécurité alimentaire tant parlé de nos jours. Grâce à ses savoirs faire en matière d’agriculture, la localité rurale d’Assamo est devenu un secteur propice au développement agricole. Il a inspiré des générations entières à avoir confiance en leur terre en la cultivant. Son cas demeure encore aujourd’hui un exemple pour le monde entier.
Le président de l’Association des Dialogues en Humanité, Shoki Ali Saïd a remercié le pionnier de l’agriculture à Assamo pour tous le bien être fait pour les habitants de son village et la région d’Ali-Sabieh.
Ali Ladieh