A l’instar des pays musulmans du monde, la république de Djibouti a célébré le jeudi 13 mai dernier, la fête de l’Aïd-el-fitr qui marque la rupture du jeûne du mois béni du Ramadan. Les Djiboutiens qui donnent à cette fête une valeur exceptionnelle se sont rendus massivement aux premières heures matinales de cette journée, sur les sites aménagés pour les prières collectives. Le président de la république, Ismail Omar Guelleh a rejoint comme à l’accoutumé ses anciens voisins sur le terrain Aouled  dans la commune de Ras-Dika pour prendre part à la prière collective de l’Aïd-el-fitr.

A l’issu de trente jours de jeûne et de privations, les djiboutiens à l’instar des musulmans des pays du monde ont célébré le jeudi 13 mai dernier, l’Aïd-el-fitr, la fête marquant la fin du mois béni (le Ramadan), durant lequel le Saint Coran, a été révélé. Les festivités commémoratives de cette fête si particulière, ont débuté par la grande prière collective.

En effet, les Djiboutiens qui donnent à cette fête, une valeur exceptionnelle ont pris d’assaut dès les premières heures matinales de cette journée sur les différents sites habituels de la capitale comme celui de Djama Aouled, au plateau du Serpent, ou celui jouxtant le stade El Hadj Hassan Gouled Aptidon dans la commune de Boulaos ou encore celui à côté de la caserne des sapeurs-pompiers, du quartier de Cheikh Moussa à Balbala, pour prendre part à la prière collective.

Pour s’acquitter de ce droit religieux, le président de la république, Ismail Omar Guelleh s’est rendu sur le terrain Aouled dans la commune de Ras-Dika ou il a pris part aux côtés du premier ministre Abdoulkader Kamil Mohamed, des plusieurs membres du gouvernement et du parlement, la grande prière de l’Aïd-el-fitr.

A l’issue des moments de recueillement collectif, hommes, femmes, jeunes, vieux et moins jeunes affichaient le bonheur de vivre ensemble cette fête qui était notamment marquée par des visites entre les voisins et les amis.

Vêtus d’habits neufs, les enfants de leurs côtés, sous bonne escorte parentale, déambulaient dans les rues de la capitale et se réunissaient autour des balançoires dressées sur les trottoirs pour jouer et rire ensemble.

Bref, aussi bien dans les trois communes de la capitale que dans les régions de l’intérieur, les djiboutiens ont célébré l’Aïd-el-fitr dans la joie et l’allégresse.

Les vœux de l’Aïd du président de la République…

Dans un message adressé à la nation, le Président de la République, M. Ismail Omar Guelleh, a exprimé ses meilleurs vœux de santé, de bonheur et de prospérité à ses compatriotes.

«En ce jour de fête, mes pensées vont naturellement à l’ensemble de nos concitoyens», a déclaré le Chef de l’Etat affirmé. S’adressant à nos forces armées et de sécurités le président Guelleh a dit : «Je ne trouverai jamais les mots justes pour leur dire combien la nation leur est reconnaissante pour faire valoir l’intégrité du territoire et la sacralité des biens et des personnes». En ce qui concerne le corps médical de notre pays, au premier rang dans la lutte contre la pandémie de COVID-19, le premier magistrat de la nation djiboutienne, leur a adressé ses chaleureuses félicitations. «Sans le professionnalisme et le sens élevé de responsabilité et de patriotisme dont ils font montre, notre pays n’appartiendrait pas, comme c’est toujours le cas, au cercle restreint des nations marginalisant le spectre douloureux de cette pandémie planétaire», a-t-il ajouté avant d’exhorter la population «à rester vigilants et à continuer à se conformer aux consignes des autorités sanitaires».

Evoquant par la suite les principaux points de développement du pays à l’ordre du jour de son agenda, le président Ismail Omar Guelleh «Comme promis, le mandat qui s’ouvre doit être affecté à la poursuite des efforts au développement et surtout, à l’accroissement des débouchés, notamment au profit de l’emploi des jeunes», a-t-il souligné.

Pour ce qui est de la diaspora djiboutienne, auquel une infime minorité se livre en permanence à des récits de dénigrement, «ils ne peuvent nullement compromettre notre unité et cohésion nationale» a indiqué le président de la république.

Quant aux relations avec les pays voisins, le Chef de l’Etat Ismail Omar Guelleh a déclaré «Nous n’aurons de cesse de privilégier toujours la fraternité et les relations d’entente et de cordialité avec nos partenaires, notamment les Etats limitrophes».

«Sur ce sujet, je ne saurais accepter pour notre pays des accusations contraires à son éthique de neutralité et de non interférence dans les affaires des tierces puissances» a-t-il martelé avec assistance. D’un ton solennel, le chef de l’Etat a également  montré du doigt «la violence et la barbarie subies ces jours-ci par le peuple frère palestinien dans le territoire occupés» avant d’engager «la solidarité indéfectible du peuple djiboutien avec leurs frères palestiniens».

Pour clôturer son message, le président de la République Ismail Omar Guelleh a adressé ses meilleurs vœux à l’ensemble des djiboutiens et ceux qui, a-t-il ajouté «nous font l’honneur de vivre parmi nous».

Rachid Bayleh