Dans le cadre du renforcement des capacités des acteurs des collectivités territoriales, l’association nationale des collectivités locales de Djibouti (ANCLD) en collaboration avec la mairie, l’INAP et l’AIMF, a organisé la semaine dernière, une série de formation dont les travaux se sont achevés le mercredi 15 décembre dernier, par une cérémonie de remise de certificats aux quelques 25 bénéficiaires issus des différentes communes et préfectures de la capitale.

A l’issue de six jours de participation active, les travaux d’une double formation dont l’une axée sur l’accueil des usagers et l’autre le processus de rédaction des documents administratifs, se sont achevés le mercredi 15 décembre dernier, au siège de l’Association Nationale des collectivités territoriales de Djibouti (ANCLD), sise à Gabode 5, dans la commune de Boulaos.

Il s’agit ici pour l’organisation de l’association faitière de notre pays, principale organisatrice de cette série de formation, en collaboration avec la mairie de Djibouti et l’INAP, de renforcer par ce biais, les capacités des acteurs des collectivités. L’initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’appui aux collectivités locales de l’Association internationale des maires francophones (AIMF), financé par la délégation de l’Union Européenne. La cérémonie de clôture de cette série de formations s’est déroulée dans la grande salle de réunion du siège de l’ANCLD, sis à Gabode 5 dans la commune de Boulaos, en présence notamment, du secrétaire général de la Mairie de Djibouti, Mohamed Bogoreh Abdillahi, de la directrice et coordinatrice des formations à l’INAP, Aida Souleiman Abdoulaziz, du secrétaire permanent de l’organisation faîtière, Ali Rouffa Aden et son collègue, assistant technique dépêché auprès de l’ANCLD par l’AIMF, Flavien Sassé.

Venus des différents arrondissements des 3 communes de la capitale, les bénéficiaires, au nombre de 25, ont durant les six jours de ces assises studieuses,  bénéficié d’un encadrement de haut niveau dispensé par une formatrice djiboutienne, en l’occurrence, Mme Madina Dini Ahmed, dépêché sur les lieux par l’Institut national d’Administration Publique (INAP). Laquelle a, dans ses propos tenus au cours de la cérémonie de clôture, félicité les participants pour leur assiduité et l’intérêt qu’ils ont porté tout au long des six jours de ces formations. Elle a en outre adressé ses remerciements, l’AIMF et l’Union européenne, pour le financement de cette formation et la mairie de Djibouti pour son assistance depuis le démarrage du projet.

La directrice et coordinatrice des formations à l’INAP, l’a suivi. Aida Souleiman Abdoulaziz, a indiqué que son institution accompagne l’ANCLD et l’AIMF dans le processus de renforcement des capacités du personnel des collectivités territoriales. «Nous en sommes aujourd’hui à la 11ième formation. Elles vous seront toutes utiles dans l’exercice de vos fonctions » lance-t-elle à l’endroit des bénéficiaires. «Je pense que le projet est à terme. Mais l’INAP est toujours là pour accompagner les administrateurs» a déclaré par la suite le directrice et coordinatrice des formations à l’INAP, avant de  souligner l’importance de la seconde formation, celle axée dans le domaine de la rédaction des rapports et procès verbaux, qui selon elle, «est très demandée dans le secteur de l’administration».

Quant au secrétaire général de la mairie, Mohamed Bogoreh Abdillahi qui a parrainé la cérémonie de clôture, a dans une brève allocution, mis l’accent sur l’importance de ces deux formations qui selon lui permettront d’améliorer les capacités des agents des collectivités territoriales. «Tous les agents ici présents sont au quotidien en contact avec les djiboutiens lambdas pour leurs offrir des services. Donc les deux formations qui viennent de s’achever dont l’une axées sur l’accueil et l’autre la rédaction des documents administratifs sont très importantes pour nous puisqu’elles visent à mieux servir notre population» a-t-il ajouté avant d’exhorter les bénéficiaires à faire usage des nouveaux acquis dans l’accomplissement de leurs tâches au quotidien.

A l’issue  de la cérémonie, les officiels ont remis à chacun des participants le certificat de fin de stage, attestant son acquisition aux procédures qui lui permettront non seulement d’accueillir et de bien communiquer avec les usagers de leurs services respectifs mais de rédiger correctement les rapports, les procès verbaux et les autres documents administratifs.

Rachid Bayleh