Le calme règne à la frontière de Galileh, malgré une effervescence inhabituelle. Depuis l’expiration du délai de régularisation fixé par le gouvernement, des centaines de migrants en situation irrégulière quittent chaque jour le territoire national de leur plein gré. Une scène inhabituelle mais désormais quotidienne, résultat d’une mesure gouvernementale mise en œuvre avec fermeté et organisation. Il y a un mois, le ministère de l’Intérieur annonçait un ultimatum : les personnes en situation irrégulière disposaient de trente jours pour quitter volontairement le pays, sans quoi des procédures d’expulsion forcée seraient enclenchées. Cette échéance, fixée au 3 mai 2025, a marqué un tournant dans la politique migratoire de l’État.

Depuis cette date, les services de l’État sont pleinement mobilisés à Galileh, point névralgique de la frontière orientale. Police aux frontières, agents de l’immigration, douaniers et personnel militaire collaborent étroitement pour encadrer les départs dans des conditions strictes mais respectueuses. Un dispositif logistique important a été mis en place pour assurer un traitement humain et sécurisé des migrants concernés.

Sur place, les files s’étendent dans un silence empreint de résignation. Valises à la main, documents en poche, de nombreux migrants franchissent la frontière, encadrés par les forces de l’ordre.

« Le processus est fluide, coordonné et sans heurts», témoigne un agent de la préfecture.

« Les gens savent qu’ils doivent partir. La grande majorité respecte la décision gouvernementale. »

Le préfet de la région s’est félicité du bon déroulement des opérations.

« Ces scènes traduisent la réussite d’une politique réfléchie, rigoureusement encadrée et exécutée avec professionnalisme. Le processus de retour se fait dans le plein respect des droits fondamentaux des personnes concernées. »

Cette campagne de départs volontaires est perçue par les autorités comme une mesure nécessaire pour restaurer le contrôle des flux migratoires. Le gouvernement, de son côté, affirme qu’il poursuivra l’application stricte de la législation tout en maintenant un cadre humanitaire.