Pour la seconde journée consécutive, les sessions de formation au profit des experts issus des pays membres du Programme Régional du Rift Est Africain de Développement de la Géothermie (ARGeo : African Rift Geothermal facility) se poursuivent au Kempinski Palace Hôtel de Djibouti.

Cette formation qui, rappelons-le, intervient en prélude à la 9ème édition de la Conférence géothermique du Rift Africain, a été lancé conjointement par Le Secrétaire Général du Ministère de l’Energie, chargé des Ressources Nature, M. Mohamed Kileh Waiss, et le Directeur Général de l’Office Djiboutien de Développement de l’Energie Géothermique (ODDEG), Dr Kayad Moussa Ahmed.

Animées par des experts internationaux, ces sessions de formation ont notamment porté sur une série de thématiques dont les systèmes géothermiques à basse température, l’ingénierie et la modélisation des réservoirs géothermiques, la gestion et le financement d’un projet géothermique, ainsi que l’alimentation des chaînes de valeur agroalimentaires avec la chaleur géothermique pour renforcer la sécurité alimentaire et l’action climatique.

Le chef de l’Etat, M. Ismail Omar Guelleh, va inaugurer ce jeudi les travaux de la 9ème édition de la Conférence géothermique du Rift Africain, en présence des membres du gouvernement, du parlement et du corps diplomatique accrédité à Djibouti.

De nombreux experts nationaux, régionaux et internationaux prendront part à ces assises organisées par l’Office Djiboutien de Développement de l’Energie Géothermique (ODDEG) en partenariat avec le Ministère de l’Energie, chargé des Ressources Naturelles.

Cette conférence qui est désormais un rendez-vous annuel majeur est parrainée par de nombreuses organisations et agences internationales dont le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), la Commission de l’Union africaine, l’Association Géothermique Africaine et l’African Women Advancing Geothermal (AWAG). Elle est l’occasion, pour les experts techniques, décideurs politiques et spécialistes du développement, d’échanger leurs connaissances et de réfléchir aux voies et moyens permettant de réduire les délais d’exécution des projets, de mobiliser davantage de fonds et de mieux gérer les centrales géothermiques.

Il convient de rappeler que le choix de Djibouti d’abriter ces importantes assises a été décidé à l’issue de la précédente conférence virtuelle (ARGeo C8), organisée en novembre 2020 dans la capitale kényane.