Dans le cadre de la 87ème session du comité des droits de l’homme qui s’est tenue à Genève, le 8 février dernier, la ministre de la femme et de la famille, Mme Mouna Osman Aden, présentant le rapport djiboutien relatif à la mise en œuvre de la convention sur l’Elimination de toutes les formes de discrimination à l’égard de la femme (CEDEF), ratifiée en décembre 1998, a mis en lumière, devant l’assemblée réuni au Palais des Nations Unies, les réalisations de notre pays en matière de promotion et de protection des droits des femmes.

La ministre de la femme et de la famille, Mme Mouna Osman Aden, à la tête d’une importante délégation composée de la conseillère juridique du Président de la République, Mme Souad Houssein, du secrétaire général du ministère de la justice et des affaires pénitentiaires chargé des droits de l’homme, M. Maki Omar Abdoulkader, du directeur de la législation, Ahmed Osman et de plusieurs hauts cadres de son département ministériel dont la directrice de l’observatoire du genre, Mme Choukri Houssein Djibah, a pris part aux travaux de la 87ème session du comité des droits de l’homme qui s’est tenue le 8 février dernier au Palais des Nations Unies, à Genève.

Présentant à cette occasion, un rapport combiné sur les mesures prises par la République de Djibouti dans le processus de mise en œuvre de la Convention sur l’Elimination de toutes les formes de discrimination à l’égard de la femme, ratifiée en décembre 1998, la ministre de la femme et de la famille, Mme Mouna Osman Aden a lu, devant cette assemblée, un discours émouvant où elle a d’abord mis l’accent sur les progrès réalisés par Djibouti dans la promotion des droits des femmes, avant d’exprimer sa profonde tristesse pour les femmes palestiniennes, qui continuent de souffrir dans des conditions inhumaines.

Elle a souligné les défis auxquels sont confrontées ces femmes, vivant dans ce qu’elle a décrit comme une “prison à ciel ouvert”, victimes de violences et de privations quotidiennes.

Avec des mots empreints de compassion et de solidarité, la  ministre Mouna Oman a déploré le sort des femmes palestiniennes, qui luttent pour leur survie dans un contexte de conflit et d’oppression. Profitant de cette occasion, Mme Mouna Osman Aden a appelé à une action urgente de la communauté internationale pour mettre fin à leur souffrance et leur permettre de recouvrer leur dignité humaine.  

Poursuivant son intervention, la ministre de la femme et de la famille, Mme Mouna Osman a indiqué que malgré une série de défis sur les changements climatiques et le flux continu de migrants et de réfugiés en raison des conflits régionaux, la République de Djibouti a réalisé des avancées remarquables dans divers domaines tels que la santé, de l’emploi, de la réduction de la pauvreté, l’éducation et l’autonomisation économique des femmes.

En matière d’éducation, la ministre de la femme et de la famille a mis l’accent sur les programmes d’alphabétisation fonctionnelle mis en place. Dans le domaine de la santé, le pays a renforcé selon la ministre Mouna Osman les services de santé reproductive, maternelle et infantile. La protection de l’intégrité physique des filles et des femmes dans ce domaine a été une priorité, avec des programmes visant à fournir une éducation en matière de santé génésique et à retarder le mariage et la maternité.

En ce qui concerne l’autonomisation économique des femmes, des initiatives telles que les mutuelles communautaires et les programmes de formation professionnelle ont été mises en place pour soutenir les femmes dans le secteur informel et les aider à accéder à des emplois durables. Des réformes ont également été entreprises selon la ministre Mouna Osman pour lutter contre la discrimination dans le recrutement et le harcèlement sexuel au travail.

« La Constitution garantit en outre une égale protection sans distinction entre l’homme et la femme qui ont aussi le même droit d’ester en justice » a déclaré la ministre de la femme et de la famille devant le comité des Droits de l’Homme réuni dans le cadre de la 87ème session.

Rachid Bayleh