Amina Mohamed Ali a été couronnée samedi soir dernier, lors de la quatrième édition Award de Soguiti qui s’est tenue dans la capitale Burkanabé. Une distinction qui récompense le talent et le brio avec lesquels la jeune actrice a joué le premier rôle dans le film Dhalinyaro de Lula Ali Ismaël.
Dhalinyaro, le premier long métrage, réalisé et produit par des Djiboutiens connait un franc succès au-delà de nos frontières. Ce film qui relate l’histoire de trois jeunes filles reçoit les palmes et les meilleurs critiques dans le milieu cinématographique africain et international. De ce fait, Dhalinyaro a mis en lumière le talent et l’ingéniosité des Djiboutiens dans un domaine qui reste encore inexploré à savoir le septième Art. Il est indéniable qu’avec un appui efficient, on pourrait voir l’éclosion des acteurs et actrices Djiboutiennes qui n’auront rien à envier ceux que nous avons coutume de voir sur nos petits écrans.
En attendant de voir émerger ces nouveaux talents, deux femmes se sont déjà illustrées, effectuant une percée et pas des moindres en obtenant notamment des prix dans les éditions très mondaine du cinéma. Il s’agit de Lula Ali Ismaël qui a déjà remporté le prix du meilleur film Africain à Montréal au Canada. Et samedi dernier, lors de l’édition Award de Soguiti qui se tenait dans la Capitale Burkinabé, Amina Mohamed Ali a marqué de son empreinte cette quatrième édition, en raflant l’un des six prix remis lors de ces compétitions. Un prix qui récompense la qualité et le brio avec lesquels la jeune actrice a joué le premier rôle dans le film de la réalisatrice Lula Ali Ismaël, Dalinyaro.
Amina Mohamed Ali, jeune étudiante en master degree dans l’une des universités que compose la Capitale Ethiopienne. Avec une expérience suffisante, Amina Mohamed possède l’étoffe nécessaire pour percer dans le milieu du cinéma. Et ce prix vient d’ailleurs de confirmer les prémices d’une carrière qui s’annonce prometteuse.
Dans sa quatrième édition, le Soguiti Award entend promouvoir le septième Art Africain et le faire grandir.
Selon le président du comité d’organisation des Sotigui Awards 2019, leur «but est de contribuer a la reconnaissance et a la valorisation du métier et d’acteur, comédiens du cinéma africain, et de la diaspora. Les acteurs sont un maillon essentiel dans le septième art. Mais, ils ne sont pas appréciés à leur juste valeur. C’est permettre au cinéma africain de mieux grandir ».
Au passage nous félicitons à notre tour notre jeune actrice et son père Ali Mohamed Kamil alias Ali Tosh qui est bien connu des djiboutiens.
Sadik Ahmed