Plusieurs thématiques étaient à l’ordre du jour du 33e sommet de l’Union Africaine auquel a pris part hier à Niamey le Président Ismaïl Omar Guelleh à l’instar de ses pairs du continent. La thématique principale de ces assises était l’entrée en vigueur de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) qui équivaut à un marché commun africain. Sous l’impulsion directe du Président Ismaïl Omar Guelleh, la République de Djibouti a toujours été à l’avant-garde des tractations et des consensus diplomatiques consentis à l’adoption de la zone de libre-échange continentale africaine. Le fait tient aux accointances de ce projet avec les principales orientations politiques et économiques de notre pays.

Le Président de la République, Ismaïl Omar Guelleh, a pris part hier aux travaux entamés à Niamey, capitale du Niger, du 33e sommet de l’Union africaine. Plusieurs thématiques étaient à l’ordre du jour de cette réunion.

La thématique principale de ces assises était l’entrée en vigueur de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) qui équivaut à un marché commun africain.

Si les leaders du continent africains, réunis à Niamey, ne sont pas revenus sur l’inventaire de nombreux avantages inhérents au projet de  ZLECAf, ils ont eu des échanges autour de la nécessité de prévoir des garde-fous et d’autres gages propices au bon fonctionnement de la zone de libre-échange continentale.

A ce propos, ils s’attelleront essentiellement à prévoir que l’entrée en vigueur de la ZLECAf ne serve d’alibi  au développement de la contrebande et de certaines autres pratiques économiques et commerciales délictueuses telles que les dumpings qui consistent en une vente frauduleuse à perte.

Porteuse de nombreux espoirs, notamment en termes d’emplois et d’intégration économique, l’entrée en vigueur de la zone de libre-échange continentale nouera toutefois avec un rythme efficient d’affirmation à l’issue d’une période de rodage de 5 à 10 ans durant laquelle l’ensemble des pays membres sont dans l’obligation de mettre à disposition la liste respective de leurs produits devant être estampillés « produits africains »,  non soumis au principe de taxes et douanes.

Sous l’impulsion directe du Président Ismaïl Omar Guelleh, la République de Djibouti s’est toujours portée  à l’avant-garde des tractations et consensus diplomatiques consentis à l’adoption de la zone de libre-échange continentale africaine. Le fait tient aux accointances de ce projet avec les principales orientations politiques et économiques de notre pays. L’intégration économique, l’essor de pôles spécialisés de développement, la réalisation d’une plus grande mobilité professionnelle, notamment pour les jeunes, constituent les promesses phares suspendues au processus de mise en place de la ZLECAf.

Des promesses auxquelles la république de Djibouti souscrit pleinement. Outre ce premier volet de discussions, le 33e sommet de l’Union Africaine a permis aux dirigeants des pays membres d’évoquer plusieurs autres sujets brûlants de l’actualité continentale. La situation en Libye, théâtre récent d’un bombardement perpétré à l’encontre de migrants, a été abordée. A noter aussi que la situation au Soudan, autre pays en proie à une crise politique depuis avril dernier, est au centre des discussions entre le Président Guelleh et de ses pairs du continent.

Comme à l’accoutumée, en dehors des travaux de fond à son ordre du jour, le 33e sommet de l’Union Africaine n’a pas dérogé au respect des rites et pratiques protocolaires les plus connus, notamment la traditionnelle photo de famille à laquelle le Président Guelleh y a naturellement pris part.

En marge du sommet de l’Union africaine, le Président Ismaïl Omar Guelleh s’est entretenu avec plusieurs dirigeants et des responsables à la tête d’Institutions régionales, continentales et internationales.

Une importante délégation participe aux côtés du chef de l’Etat à ce 33e sommet de l’Union africaine.

La délégation nationale est composée du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Mahmoud Ali Youssouf, du ministre du Commerce, Hassan Houmed Ibrahim et de l’ambassadeur de la république de Djibouti auprès de la république démocratique d’Ethiopie et représentant permanent de notre pays auprès de l’Union africaine, Mohamed Idriss Farah.