A l’instar des autres pays du monde, la République de Djibouti célèbre le 20 novembre de chaque année, la journée dédiée aux enfants afin de promouvoir le respect de leurs droits. L’occasion a été pour le ministère de la femme et de la famille (MFF), de débuter la série d’évènement organisée en collaboration avec le ministère du travail et le secrétaire d’état à la jeunesse aux sports, dans le cadre de l’édition 2020 de cette journée, une véritable campagne de trois jours visant à sensibiliser et à prévenir les commerçants et les entrepreneurs djiboutiens contre l’utilisation des mineurs dans le milieu du travail.

Les pays signataires de la convention et de la charte africaine des droits de l’enfant, y compris le nôtre, célèbrent le 20 novembre de chaque année la journée internationale dédiée aux enfants. Née d’une volonté politique des États de placer l’enfant au centre des préoccupations de l’époque moderne, cette convention, prohibe l’enrôlement des mineurs dans les activités à finalité économique.

Dans ce cadre, une équipe d’assistants sociaux du ministère de la femme et de la famille (MFF) accompagnée d’inspecteurs du travail effectue depuis le samedi 21 novembre dernier, des immersions successives dans les sites commerciaux et les chantiers de construction de la capitale. Ces opérations qui se poursuivront durant 3 jours ont pour but de sensibiliser les commerçants et les entrepreneurs de la place, quant à l’engagement des mineurs dans leurs différentes activités.

L’évènement qui s’inscrit dans le cadre de la célébration de l’édition 2020 de la journée internationale de l’enfant, débute une série d’activité organisée à cette occasion par le ministère de la femme et de la famille en collaboration avec celui du travail et de la réforme administrative et le secrétariat d’état à la jeunesse et aux sports. A l’issue de cette première journée, de la semaine nationale de l’enfant, les inspecteurs du ministère du travail et les cadres du MFF qui se sont exprimés aux micros de la presse locale, ont tour à tour mis l’accent sur l’importance de cette campagne de sensibilisation qui démontre l’abnégation de notre gouvernement d’instaurer sous les cieux djiboutiens un environnement propice au développement et à l’épanouissement de l’enfant. Selon eux « la majorité des sites contrôlés respectent la loi qui fixe à 16 ans l’âge minimum au travail».

RACHID BAYLEH