L’Union interparlementaire arabe a organisé une session d’urgence en Jordanie, le 8 février 2020,  pour discuter des implications de l’accord de paix Israélo-palestinien promu par le président américain Donald Trump. Les 21 parlements arabes participant à la réunion ont tous adopté une position de condamnation généralisée du prétendu accord du siècle.

Au nom de la Représentation nationale, une délégation parlementaire conduite par le député, Mohamed Moussa Ossa, a participé à la 30 ème Session extraordinaire de l’Union interparlementaire arabe qui s’est tenue à Amman, en Jordanie, le 8 février dernier.

La rencontre avait pour objectif d’adopter une position parlementaire arabe unifiée qui soutient le peuple palestinien dans sa lutte contre le plan de paix américain annoncé par le président Donald Trump la semaine dernière.

Dans sa déclaration finale, l’UIPA a rejeté le plan de paix, y compris la reconnaissance de Jérusalem en tant que capitale unifiée d’Israël, la violation du droit de retour des réfugiés palestiniens, l’expansion des colonies dans les territoires occupés et la reconnaissance de la souveraineté d’Israël sur la vallée du Jourdain et le nord de la mer Morte.

Dans une adresse faite à cette occasion, le député Mohamed Moussa Ossa a dénoncé le prétendu accord du siècle qui reste caduc car il est foncièrement biaisé et fait table rase du droit historique des palestiniens à leur sol et à leurs hauts lieux sacrés. Il a réaffirmé le soutien inébranlable de la République de Djibouti à la nation palestinienne, surtout en ce moment où l’actuelle administration américaine fait des sienne en cherchant à imposer un accord caduc qui demeure inacceptable. 

Une allocution saluée par le parlement pan arabe et dont l’essence a été partagée par le président de l’instance parlementaire, Atef Tarawneh, qui est le président du parlement jordanien. Celui-ci a convenu d’une déclaration de clôture préliminaire, comprenant environ 11 points qui soutiennent l’Autorité palestinienne dans le rejet de l’accord américain. Pour rappel, l’année dernière, les États-Unis ont reconnu l’annexion des hauteurs du Golan occupé et ont déplacé l’ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem.

MAS