Le président de la République,  Ismaïl Omar Guelleh, a dirigé hier les travaux du 2nd conseil des ministres de l’année, qui a créée, entre autres décisions, une école nationale d’études judiciaires.

Dans l’esprit, le projet de Loi portant création de l’Ecole Nationale d’Etudes Judiciaires, émane des réflexions des Etats Généraux de la Justice de novembre 2000. Le gouvernement vise ainsi à moderniser et outiller suffisamment notre système judiciaire pour faire face aux mutations économiques et sociales que connait notre pays.

Cette nouvelle institution de formation permettra d’offrir un cadre adapté de renforcement et de perfectionnement des  magistrats stagiaires et soulagera les chefs de juridictions et les magistrats expérimentés dans ces tâches. Plus généralement, cette école est l’outil idoine pour renforcer la formation des magistrats et acteurs de la chaine judiciaire.

« La mise en place de l’Ecole Nationale d’Etudes Judiciaires aura pour mission principale d’une part d’assurer la formation initiale des magistrats et d’autre part former les auxiliaires de justice notamment les avocats, les notaires, les huissiers et les officiers de Police Judiciaire », selon le compte rendu officiel du Conseil des ministres.

Ainsi, « L’Ecole participera à la consolidation des acquis universitaires et/ou professionnels des magistrats, auxiliaires de justice ou toute autre profession assimilée ayant trait au domaine juridique ou judicaire ». Mieux encore, l’école a vocation aussi à proposer des formations aux magistrats et autres praticiens du droit des pays limitrophes. La création de cette structure de formation judicaire contribuera à renforcer la qualité du travail des magistrats et du système dans son ensemble.

Outre cette importante décision, le Conseil des ministres a pris la décision de ratifier le protocole sur les amendements à l’Acte Constitutif de l’Union Africaine. Par ailleurs, plusieurs membres du gouvernement ont communiqué sur une série de missions officielles qu’ils ont effectuées récemment.