
La cinéaste djiboutienne Lula Ali Ismaïl a participé à la 26ème édition du FESPACO qui s’est tenue à Ouagadougou, au Burkina Faso. La réalisatrice a été accueillie chaleureusement par les meilleurs scénaristes du grand écran noir qui rassemble chaque année, les producteurs et les metteurs en scène du continent noir.

La scénariste et réalisatrice djiboutienne Lula Ali Ismaïl était à Ouagadougou pour la 26ème édition du FESPACO qui s’est déroulée à Ouagadougou. L’événement a coïncidé avec les 50 ans d’existence du festival du film africain.
La cinéaste djiboutienne a pu présenter son long métrage, intitulé « Dhalinyaro », qui n’était pas en sélection officielle, mais il a été projeté au village du cinéma numérique et au MICA (marché du film).
Pour elle, « il était important que Djibouti soit présente même si on était pas en compétition ». Il faut dire que le film a reçu des critiques très positives. « Les spectateurs ont même été très surpris que Dhalinyaro ne soit pas en sélection officielle. Tant ils ont apprécié le film, notamment à travers ses rythmes et les paysages ainsi que l’occasion qu’il offre de découvrir Djibouti et les Djiboutiens ».
Lula Ali Ismaïl rapporte les sentiments des spectateurs qui se sont confiés et qui ont pu grâce à Dhalinyaro revivre les années lycée, même s’ils n’ont pas été au lycée à Djibouti. Ils ont ressenti une réelle proximité avec la jeunesse djiboutienne même si Ouaga se trouve de l’autre côté de l’Afrique.
Pour mémoire, c’est la seconde participation de Lula Ali Ismaïl au FESPACO. Elle y était déjà en 2013 avec son court métrage «Laan ». La jeune cinéaste s’est donnée pour objectif de promouvoir un secteur peu connu des djiboutiens et djiboutiennes, c’est-à-dire l’industrie du cinéma djiboutien. Elle exhorte ses concitoyens mais aussi les partenaires public et privé à beaucoup investir dans le cinéma djiboutien et à tirer profit des opportunités du 7ème art. « Djibouti n’est un pays de cinéma encore, mais peut le devenir si nous mettons toutes les chances de notre côté. Il importe donc d’exhorter les jeunes universitaires djiboutiens à réaliser des petits courts-métrages qui racontent la vie quotidienne des gens », nous a-t-elle dit.
Outre son voyage au pays des hommes intègres, Lula Ali Ismaïl a rencontré de nombreuses personnalités publiques, des réalisateurs et producteurs du continent noir avec qui elle a partagé ses ambitions et sa connaissance avec les professionnels du cinéma du continent.
Elle a par ailleurs eu des échanges fructueux avec des scénaristes du FESPACO et du marché international du cinéma africain (MICA) qui ont salué son film « Dhalinyaro ». Un long métrage, réalisé en République de Djibouti, qui raconte, la vie de trois jeunes filles de différents milieux socio-économiques.
Elle a, entre autres, remercié, les partenaires public et privé djiboutiens, les producteurs : les films d’en face et Maia production, sa coscénariste Alexandra Ramniceanu.
Enfin, la cinéaste se projette déjà vers l’avenir. Puisqu’elle est sélectionnée au festival «Vues d’Afrique » qui aura lieu dans le courant d’avril 2019 à Montréal où Dhalinyaro sera projeté.
Souber