L’amphithéâtre de la faculté de droit, d’économie et de gestion a abrité hier un  atelier de réflexion sur le renforcement de la qualité des enseignements.

Qu’est ce qu’un bon enseignant ? A-t-il besoin de formations pour enseigner ? Un bon professeur est-il forcément un bon enseignant ?

Toutes ces questions étaient à l’ordre du jour de l’atelier de réflexion sur la qualité des enseignements.

Animé par le Dr Abdourahman Houssein Djama, directeur du centre de formation continue de l’université, cet atelier a réuni un bon nombre d’enseignants-chercheurs et d’étudiants.

Cette rencontre a vu la participation d’un invité de marque, en la personne de Xavier Roegiers , très connu dans le domaine de l’enseignement , il a ainsi partagé ses connaissances dans le domaine avec les participants à cette journée .

« Apprendre et enseigner dans le Supérieur : nouvelles situations et nouveaux défis »

Dans son exposé, le Dr Abdourahman Houssein Djama a d’emblée mis l’accent sur le cadre d’une redéfinition des finalités de la formation universitaire et une réflexion sur l’amélioration de l’enseignement supérieur.

« Deux logiques s’affrontent dans le domaine de la formation académique, la logique culturelle et la  logique professionnelle,  et dans ce sens, doit-on développer les capacités fondamentales comme la conceptualisation, les capacités d’analyse, de synthèse et de formalisation ou doit-on développer les compétences professionnelles pour préparer des étudiants qui puissent s’adapter à un marché du travail en constante mutation ? »

Le Dr Abdourahman a poursuivi en déclarant que , face à un système universitaire , en constante évolution caractérisé par la mobilité et la globalisation, l’existence de nouveaux outils technologiques et à la prise de conscience qu’un bon chercheur n’est pas forcément un bon enseignant une nécessaire réforme des curriculum s’impose avec la planification de la formation des enseignants tels que l’élaboration de référentiels de compétences, croisement des référentiels de compétences avec des programmes de formation, élaboration d’un plan de cours, etc.

Mais aussi des pratiques pédagogiques innovantes comme les méthodes actives, et les dispositifs d’accompagnement des étudiants  et les dispositifs d’évaluation des acquis.

La journée s’est refermée sur des débats et des discussions entre les enseignants et les étudiants.

En effet, chacun des deux partis a ainsi défini sa vision du bon enseignant et de leurs attentes vis-à-vis de celui-ci.

N.Kadassiya