Le ministre des Affaires musulmanes, de la Culture et des Biens waqfs, à la tête d’une délégation composée d’artistes et des hauts cadres de son ministère, a pris part à la 1ière édition du festival de l’OCI qui s’est ouverte le mardi 5 février dernier, au Grand Théâtre de l’Opéra du Caire, en République arabe d’Egypte. L’événement était organisé par le ministère de la Culture et celui des affaires étrangères du pays hôte, en collaboration avec l’Organisation de la coopération islamique (OCI). Plusieurs personnalités ainsi que des artistes des pays membres de l’OCI étaient présents à la cérémonie inaugurale de ce festival qui s’est clôturé hier après midi.

L’objectif étant de renforcer les liens de fraternité, de coopération et de solidarité entre les peuples du monde islamique.

Placée sous le thème «Une nation et des cultures variées, la Palestine au cœur», la cérémonie inaugurale de la 1ière édition de ce festival s’est déroulée au grand théâtre de l’Opéra de la capitale égyptienne, avec la participation d’artistes, de quelques 20 pays musulmans.

Notre pays était représenté par une délégation conduite par le ministre des affaires musulmanes, de la culture et des biens waqfs, Moumin Hassan Barreh. Forte d’une trentaine d’artistes  et plusieurs autres cadres du MAMCBW, à savoir le directeur de culture Doualeh Hassan Ahmed, la directrice administrative et financière du MAMCBW Ikran Egueh Osman et du conseiller technique du ministre Chouaib Adjal, la délégation djiboutienne a participé à cette occasion, à une série d’événements culturels et artistiques.

Le secrétaire général de l’OCI, Youssef Ben Ahmed Al-Othaimeen, et la ministre égyptienne de la Culture, Inas Abdel Dayem, ont procédé à l’ouverture de ce grand festival, en présence des invités de marque et des chefs de délégations des pays participants.

Au cours de cette cérémonie, le ministre Moumin Hassan Barreh a eu des échanges avec de hauts responsables du monde de la culture, qui comptent parmi les grandes figures de l’action créative et artistique.

Le festival vise à rapprocher les peuples des États membres de l’OCI, et à faire connaitre la variété des cultures et l’originalité du folklore traditionnel de chaque pays.

Selon la ministre égyptienne de la Culture, Inas Abdel Dayem, le festival a pour objectif d’affirmer les nobles valeurs de l’Islam appelant à la reconnaissance de la diversité culturelle.

Pour sa part, le secrétaire général de l’OCI a affirmé que ce festival contribuera au renforcement de la solidarité islamique sur la base de l’unité de la foi, de la diversité des cultures, des langues et des patrimoines populaires. Il permettra, par ailleurs, le développement de l’action islamique commune menée par l’OCI.   Il est à souligner que ce festival était une occasion de rendre à Mme Adjoavi Sika Vovor Kaboré, première dame du Burkina Faso, réputée à l’échelle nationale, régionale et mondiale pour sa lutte contre toutes les formes de violence et de discrimination à l’égard des femmes, dans le cadre d’un effort intégré visant à autonomiser les femmes. L’hommage a été rendu aussi à d’importantes personnalités islamiques, pour leur contribution au développement du festival. 

Rachid Bayleh