La République de Djibouti a abrité la dix-septième réunion du Conseil de supervision du réseau VSAT en Afrique du Nord, de l’Est et de l’océan indien (NAFISAT) du 4 au 6 octobre au Djibouti Palace Kempinski. Cette conférence d’une importance capitale pour la sécurité des vols doit s’assurer que la fourniture des services de la navigation aérienne qui repose fondamentalement sur des systèmes de communication, navigation et surveillance disponibles, fiables et intègres. Ces exigences de performances restent dépendantes entre autres d’une disponibilité et d’une exploitation adéquate du spectre de radiofréquences.

Cette réunion co-organisée par l’Autorité de l’Aviation Civile et l’Aéroport International de Djibouti, en collaboration avec l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) et le fournisseur du service de la navigation aérienne (ATNS),évoquera les questions à l’ordre du jour en l’occurrence les performances du réseau NAFISAT qui contribueront à la sécurité aérienne et afin de déployer un plan stratégique qui répondra aux différents défis constatés.

L’évènement a regroupé sur place le directeur général de l’aviation civil M. Daoud Ali Abdou, les hauts cadres de ce département et un parterre d’invités.

Ce réseau est également un très bel exemple de la manière dont les États africains peuvent effectivement se rassembler pour le bénéfice de tous.

L’objectif est d’améliorer la mise en œuvre de services à valeur ajoutée qui contribueront de manière significative à la sécurité, à la continuité et à la durabilité du secteur de l’aviation.

Dans une brève allocution faite sur place, le directeur général de l’aviation civil M. Daoud Ali Abdou, a indiqué que « depuis sa création, l’initiative NAFISAT vise à remédier aux déficiences de la communication vocale, et son évolution continue de s’aligner sur les progrès technologiques et les tendances de l’industrie. L’objectif commun reste fidèle : répondre aux besoins de communication de la région décrits dans le plan AFI Afrique Océan Indien de l’OACI. Nous avons l’obligation inébranlable de fournir des solutions qui alimentent la prochaine génération de satellites, nous permettant d’offrir des services différenciés qui intègrent de manière transparente un réseau de communications régional bien coordonné. Une telle intégration contribuera de manière significative à la sécurité, à la continuité et à la durabilité de l’aviation».

Pour répondre aux exigences de communication décrites dans le plan AFI Afrique-Océan Indien de l’OACI, nous devons mettre en synergie nos efforts pour faciliter l’interopérabilité des services de communication de données et de voix dans les régions Afrique-Océan Indien (AFI). Cette collaboration s’étend à la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC), à l’AFI du Nord-Est (NAFISAT), à l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), et à l’interconnectivité AFISNET au Congo, au Ghana, au Niger, au Sénégal et Côte d’Ivoire. Ensemble, nous visons à améliorer la sécurité de notre ciel et la gestion efficace de nos espaces aériens. Je suis convaincu que notre collaboration continue nous permettra de nous aligner sur la 6e édition du Plan mondial de navigation aérienne (GANP), en nous concentrant particulièrement sur les fils et éléments ASBU pour répondre aux exigences des blocs 0, 1 et 2 » a-t-il indiqué en substance.

Les pays et Organisations internationales tels que l’OACI, l’Egypte, l’Ethiopie, le Sud Soudan, le Kenya, l’Uganda, la Tanzanie, la Somalie, l’Afrique du Sud, Seychelles et bien d’autres pays ont massivement pris part à la réunion.