
Le ministre de la communication chargé des postes et des télécommunications, Radwan Abdillahi Bahdon, a pris part hier après midi, par visioconférence, à la 10ième réunion du conseil d’administration de ‘‘Smart Africa’’. Présidé par le chef de l’Etat rwandais, Paul Kagamé, ce colloque virtuel a été l’occasion entre les représentants des pays membres d’examiner les progrès enregistrés et de discuter également des objectifs stratégiques fixés.

Plusieurs questions étaient à l’ordre du jour de la rencontre virtuelle du conseil d’administration du Smart Africa qui s’est tenue en ligne hier après midi. Présidée par le président du Rwanda Paul Kagamé, cette rencontre annuelle a été l’occasion entre les 135 participants dont des chefs d’états, des décideurs politiques et des experts de hauts niveaux dans le domaine de la nouvelle technologie de non seulement examiner les progrès enregistrés depuis la précédente réunion de ce conseil mais de discuter des objectifs stratégiques communs que les membres s’étaient fixés.
Le ministre de la communication chargé des postes et des télécommunications, Radwan Abdillahi Bahdon, a représenté la république de Djibouti au cours de ce colloque virtuel dont il était question de faire une mise à jour quant à la réalisation des différents projets prioritaires, sur le budget et le plan d’action, ainsi que sur le lancement des schémas directeurs du Burkina Faso, de l’Afrique du Sud, du Ghana et du Zimbabwe.
A ce jour, Smart Africa, grande instance interafricaine, regroupe 32 Etats membres et représente un marché d’environ 815 millions de personnes. C’est une coalition dont l’ambition ultime est l’accélération de la transformation de l’Afrique en une Afrique connectée et prospère. En outre, les initiatives de Smart Africa ont pour finalité, la construction d’une infrastructure abordable ; la promotion et la facilitation des investissements et des affaires en Afrique; l’accélération de la naissance et du développement d’une société numérique.
Djibouti, partie prenante de l’Alliance, souscrit aux engagements manifestés en pilotant le projet phare « Cloud & Data Centers ». Prochainement, Djibouti sera une référence en termes de stockage sécurisé des données grâce à l’appui et le soutien de Smart Africa.
Rappelons que la participation du secteur privé, spécialement les nouveaux membres Google et Westlink, ainsi que les représentants des organisations internationales étaient notable réitérant la volonté générale d’assurer la transformation digitale de l’Afrique.
Rachid Bayleh