Guillaume Bonnier, le réalisateur français et son équipe de tournage ont réussi à tourner un film à Djibouti. Ils ont bouclé la réalisation du film « Tout le monde m’appelle Mike » en quatre jours seulement.

« Tout le monde m’appelle Mike » est le premier long-métrage de Guillaume Bonnier. Ce dernier et son équipe de tournage sont venus à Djibouti avec deux comédiens pour tourner des scènes du film pendant 4 jours.

Le film raconte l’histoire d’un jeune couple de Français avec un enfant qui ont quitté Toulon sur un voilier pour faire le tour du monde à la voile. Le film commence alors qu’ils arrivent à Djibouti qui est leur dernière escale avant Les Seychelles. Là, ils rencontrent un chauffeur de taxi qui se fait appeler Mike et qu’ils vont embarquer avec eux pour traverser le golfe d’Aden. Après quelques jours de mer, des pirates les attaquent et les prennent en otage, mais Mike va les sauver, avant de connaître d’autres aventures. Le couple est interprété par Daphné Patakia et Pierre Lottin, et Mike par Abdirissak Mohammed.

Le réalisateur raconte comment il a conçu son scenario avant de l’écrire même. Guillaume Bonnier était venu en 2003 à Djibouti à la voile depuis les Seychelles. C’est de cette expérience et de quelques autres qu’il a tiré l’histoire de ce film.

Pour des raisons pratiques et de production, toutes les parties en mer sur le bateau ont été tournées en Guadeloupe (Antilles Françaises). Mais il était très important pour le réalisateur et son producteur de venir tourner à Djibouti les scènes du film qui se passent là. De plus, c’est à Djibouti que Guillaume Bonnier, tout aussi enthousiaste, a pu faire une partie de son casting, en particulier c’est là qu’il a trouvé son chef des pirates, interprété par l’acteur Said Helaf qui est donc allé en Guadeloupe pour le film en juin dernier.

Le réalisateur Guillaume, tout satisfait du travail que le gouvernement lui a facilité, nous dit : « ce fut un véritable challenge mais nous l’avons fait. C’est surtout grâce au gouvernement et toutes les autorités publiques qui nous ont soutenus à chaque niveau. Je ne vous parle même pas des jeunes qui ont été intégrés à notre projet de tournage ». Il se dit heureux de l’accueil et de l’enthousiasme des Djiboutiens qui a permis aussi de pouvoir tenir le calendrier du tournage. Il a bon espoir que le montage et la post production du film se fasse très vite.

Le tournage à Djibouti s’est très bien passé et le réalisateur est reparti très satisfait du travail qui a été fait à Djibouti comme il est très reconnaissant de l’accueil qui lui a été réservé à lui et à son équipe. Il tient d’ailleurs à remercier tous les Djiboutiens qui ont contribué au tournage, activement ou simplement par leur accueil bienveillant, tout particulièrement, la gendarmerie nationale, le directeur du port de pêche Marina Service, le directeur de la culture et Monsieur le ministre de la culture qui ont autorisé le tournage ainsi que Said Helaf et son équipe qui se sont occupés du tournage à Djibouti, conclue-t-il.

Neima Egueh