
La diplomatie djiboutienne continue de s’illustrer sur la scène africaine. Mohamed Idriss Farah, ancien ambassadeur de la République de Djibouti auprès de l’Union Africaine (UA) et en Éthiopie, vient d’être nommé envoyé spécial de l’UA pour Madagascar par le président de la Commission de l’Union Africaine. Cette nomination témoigne de la confiance accordée à l’expertise et à l’expérience d’un diplomate reconnu pour son engagement au service de la paix, de la stabilité et de l’intégration continentale.
Depuis plusieurs années, Mohamed Idriss Farah incarne une figure de proue de la diplomatie djiboutienne. À Addis Abeba, il a œuvré sans relâche pour renforcer la présence de Djibouti au sein des instances africaines, tout en soutenant les initiatives de paix et de coopération régionale. Son parcours, marqué par une connaissance approfondie des enjeux politiques, économiques et sécuritaires de la Corne de l’Afrique, lui a permis de jouer un rôle central dans les processus diplomatiques de l’Union Africaine.Sa nomination à Madagascar intervient à un moment sensible pour le pays, confronté à des défis institutionnels et politiques majeurs. L’UA, en désignant un envoyé spécial, entend accompagner le dialogue, renforcer la gouvernance et soutenir la stabilité. Pour Mohamed Idriss Farah, cette mission constitue un défi à la mesure de son expérience : il devra faciliter le dialogue entre les acteurs malgaches, promouvoir la concertation, et veiller à ce que les initiatives de développement durable s’inscrivent dans un cadre de paix et de cohésion sociale.
Les observateurs notent que l’approche de l’ambassadeur Mohamed Idriss Farah, basée sur la concertation et l’écoute, reflète sa vision d’une Afrique intégrée et solidaire. Lors de ses précédentes interventions au sein de l’UA, il a toujours mis en avant la nécessité de construire des ponts entre les États, de valoriser les ressources locales et de promouvoir une coopération économique bénéfique à l’ensemble du continent. Cette expertise sera précieuse pour Madagascar, où la stabilité politique et la consolidation des institutions demeurent des priorités.
Au-delà de ses missions officielles, Mohamed Idriss Farah s’est également distingué par son rôle de médiateur et de facilitateur entre les pays de la Corne de l’Afrique. Sa capacité à combiner rigueur diplomatique et approche humaine lui a valu le respect de ses pairs et la reconnaissance de la Commission de l’Union Africaine. En le désignant pour cette nouvelle responsabilité, l’UA témoigne non seulement de sa confiance dans ses qualités professionnelles, mais aussi de sa vision d’une Afrique capable de se prendre en main, avec des diplomates africains œuvrant à la paix et à la coopération sur l’ensemble du continent.
Pour Djibouti , cette nomination représente un symbole fort. Elle illustre la place croissante du pays dans les processus diplomatiques régionaux et continentaux, et confirme que ses cadres sont appelés à jouer un rôle déterminant au sein de l’Union Africaine. Mohamed Idriss Farah, par son parcours exemplaire et sa nomination à Madagascar, incarne cette ambition : faire de la diplomatie djiboutienne un moteur de stabilité et de coopération en Afrique.
Alors qu’il s’apprête à relever ce nouveau défi, les regards se tournent vers Madagascar, où le diplomate djiboutien est attendu pour accompagner un processus délicat mais crucial, dans l’esprit de solidarité, de dialogue et de responsabilité que prône l’Union Africaine.











































