
La République de Djibouti se félicite de l’adoption par l’UNESCO de l’inscription de la «Zaffa dans le mariage traditionnel» sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, reconnaissant ainsi la valeur culturelle du Qibnah Orobi, la forme djiboutienne du cortège nuptial.
En effet, une forte délégation Djiboutienne dirigée par son Excellence M. Issé Abdillahi Assoweh, Ambassadeur de la République de Djibouti auprès de l’Inde, représentait la République de Djibouti lors de la 20ème session du Comité intergouvernementale de l’UNESCO en Inde, soulignant ainsi l’engagement de notre pays dans la sauvegarde et la promotion de son patrimoine vivant.

Outre l’ambassadeur de la République de Djibouti en Inde, Son Excellence Issé Abdillahi Assoweh, cette délégation était composée :
– du Représentant-Permanent Adjoint de Djibouti à l’UNESCO, M. Adou Mohamed Ali
– du Conseiller principal du ministre de la Culture, M. Idriss Moussa Ahmed
– du Conseiller technique de la Primature en Communications, M. Mahammad Hussein Robleh
– de M. Ali Kamil, Conseiller de l’Ambassade de Djibouti en Inde
– de la Société civile représentée par Mme Hasna Hassantou et Mme Aïcha Abdoulkader Sultan.
Le «Qibnah Orobi» constitue une composante essentielle du mariage traditionnel national. Il s’inscrit dans un ensemble de pratiques structurées comprenant Esser Fayxd, Digib, Orba, Keetal Qido et Ibaydobbi, qui jalonnent les différentes étapes du passage à la conjugale.
Ce rituel mobilise musique, chants, henné, parures, artisanat et participation communautaires, réunissant plusieurs générations autour d’un moment de cohésion sociale et de transmission identitaire.
Si cette inscription revêt une dimension profondément nationale, elle trouve également une résonance régionale à travers la coopération multinationale engagée avec les Comores, les Emirats Arabes unis, l’Iraq, la Jordanie, la Mauritanie et la Somalie, illustrant la force de la solidarité culturelle et des traditions partagées.
Djibouti exprime sa reconnaissance envers l’UNESCO, l’ALECSO et l’ensemble des partenaires, et réaffirme son engagement à poursuivre ses efforts en faveur de la protection et de la valorisation du patrimoine culturel immatériel, au service de ses communautés et de l’enrichissement du patrimoine universel.













































