Le dimanche 11 août 2024, s’est tenue au Centre Sunny Hill d’Arta la cérémonie de célébration de la journée africaine de la Décentralisation et du Développement local, sous le haut parrainage du ministre délégué chargé de la Décentralisation, Kassim Haroun Ali.

Organisée par le ministère délégué chargé de la décentralisation (MDCD) en collaboration avec le ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle (MENFOP), cette cérémonie a regroupé, entre autres, des membres du gouvernement, les préfets des régions, les présidents des régions et des communes, les élus locaux, des membres des représentations diplomatiques, des organisations de la société civile, des chefs traditionnels et religieux, et des représentants des partenaires techniques et financiers. La Journée africaine de la décentralisation et du développement local, célébrée chaque 10 août, est un évènement annuel panafricain qui vise à rappeler à tous les Africains du continent et de la diaspora et aux gouvernements locaux non seulement l’importance de la décentralisation dans la construction de l’Afrique, mais aussi celle de la contribution des collectivités territoriales au développement des États membres de l’Union Africaine.

L’institutionnalisation de la Journée Africaine de la Décentralisation et du Développement Local découle de la Charte africaine des valeurs et principes sur la décentralisation, la gouvernance et le développement local et est le premier véritable effort de l’Union africaine pour promouvoir des systèmes de gouvernance décentralisés sur le continent. Elle fournit un cadre de gouvernance locale que les signataires de la Charte doivent mettre en œuvre dans leurs pays respectifs. Le thème central retenu pour cette édition 2024 est : « Établir un système d’éducation et de formation solide, ancré dans les réalités de l’Afrique ».

Avec ce thème central, il apparait indubitablement que les acteurs de cette commémoration recherchent le moyen permettant d’analyser ensemble, les possibilités d’actions en faveur de la mise en place d’un système d’éducation et de formation qui soit réellement adapté aux réalités locales de notre cher continent qu’est l’Afrique et offre l’occasion aux acteurs étatiques et non étatiques de réfléchir aux défis et opportunités présentés par la décentralisation et la gouvernance locale.

Dans son discours d’ouverture, le ministre délégué chargé de la décentralisation, Kassim Haroun Ali, a indiqué qu’au regard des mesures règlementaires prises par le gouvernement comme par exemple l’organisation du baccalauréat dans les régions, notre pays s’est inscrit par anticipation dans la dynamique du thème de l’année.  

Le ministre reste convaincu que « les discussions autour de la thématique et de ces sous-thèmes déboucheront sur des solutions qui contribueront à pérenniser nos systèmes d’éducation et de formation, à laquelle nous aspirons pour nous-mêmes et pour les générations futures ». Tout en saluant le leadership du Chef de l’Etat, le ministre a souligné les bénéfices que la décentralisation a apportés à notre pays : « je voudrais saisir cette opportunité qui m’est offerte pour rendre hommage à Son Excellence le Président de la République depuis cette tribune, pour sa vision noble, son leadership éclairé et sa politique de décentralisation qui vise à rapprocher l’administration des administrés. De plus, je tiens à exprimer ma gratitude aux membres du gouvernement et tous les partenaires, pour exprimer leur reconnaissance de l’engagement à nos côtés, dans la réalisation de ses programmes et projets structurants, et principalement dans ses actions pour l’encrage et le renforcement de la décentralisation ».

Le ministre a aussi rappelé le rôle important du ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle qui, à travers sa forte déconcentration et sa dynamique de décentralisation, est un exemple concret du partenariat Collectivité Territoriale et Département Ministériel et a remercié par la même occasion son collègue Moustapha Mahamoud Mohamed pour sa précieuse collaboration.  

La journée s’est clôturée après des discussions et débats animés sur la thématique de cette année, à savoir : « Etablir un système d’éducation et de formation solide ancré dans les réalités de l’Afrique au niveau local ».