
Le Ministre Délégué chargé de la Décentralisation, SE Kassim Haroun Ali, a ouvert lundi 8 décembre 2025, au Sheraton Hôtel de Djibouti, un atelier de co-construction destiné à élaborer une feuille de route adaptée aux besoins spécifiques de son ministère. Organisée avec le soutien de l’Agence Française de Développement, cette initiative est supervisée par le cabinet Espelia, prestataire international spécialisé dans la transformation des organisations.

L’atelier a réuni les principaux acteurs de la décentralisation ainsi que les institutions partenaires du ministère. Dans son discours d’ouverture, le ministre a rappelé que la politique de décentralisation constitue une priorité gouvernementale portée par le Président de la République, SE Ismaïl Omar Guelleh, considéré comme le père fondateur de ce processus à Djibouti. Il a souligné l’importance de cette mission de restructuration, qui doit permettre de renforcer les capacités du ministère et de le préparer aux exigences du projet ADIL II, dont le lancement est prévu au premier trimestre 2026.
Le ministre a également exprimé son adhésion à l’instauration de réformes profondes au sein des institutions décentralisées, afin de promouvoir une gouvernance locale plus démocratique et de favoriser une dynamique de développement territorial à même de soutenir la prospérité économique.
Avant de conclure, il a remercié les participants pour leur engagement, ainsi que l’Agence Française de Développement pour son appui financier, en invitant l’ensemble des acteurs et des experts d’Espelia à poursuivre les échanges avec rigueur afin d’aboutir à des résultats concrets et exploitables.

L’atelier s’est ensuite déroulé à travers plusieurs séquences de travail permettant aux participants de débattre des facteurs de réussite et des difficultés rencontrées dans l’application de la politique de décentralisation, d’identifier les responsabilités institutionnelles liées à la future feuille de route, et de dégager les priorités d’action à mener. Une dernière phase de synthèse a permis de recentrer les discussions sur les rôles essentiels du ministère dans la poursuite du processus de décentralisation. L’ensemble des contributions recueillies doit désormais alimenter la formulation de la nouvelle feuille de route, étape clé dans la modernisation et le renforcement des structures dédiées à la gouvernance locale à Djibouti.












































