
Un atelier de formation sur la prise en charge des victimes de violences, basées sur le genre, s’est déroulé du mercredi 24 au jeudi 25 avril 2019 dans la grande salle de conférence du siège de l’UNFD. Le public-cible de cette session de formation comprenait une quinzaine d’assistantes sociales, issues des rangs respectifs de différents ministères sectoriels, de l’UNFD, de la police et de la gendarmerie nationale. Organisées par le Ministère de la Femme et de la Famille (MFF), en collaboration avec le FNUAP et l’UNFD, ces assises ont permis aux participants d’acquérir les connaissances de base sur le paquet de services essentiels et disponibles en cas de violences basées sur le genre, y compris les mutilations génitales féminines, et les réflexes à adopter pour la mise en œuvre du protocole national de prise en charge des victimes.

Considérées comme l’une des violations des droits de l’homme, les plus fréquentes à l’échelle mondiale, les violences basées sur le genre entraînent des conséquences graves sur la santé et le développement socio-éducatif des victimes. Cependant, malgré les lois en vigueur dans presque tous les pays du monde, ces actes barbares persistent encore et affectent le bien-être sociétal.
Pour palier à cette problématique et protéger la femme et la fille djiboutienne, notre gouvernement a non seulement entrepris de nombreuses actions auprès de la population, mais a mis en place, outre une réglementation en vigueur depuis 1995, une cellule d’écoute d’information et d’orientation à l’UNFD pour éradiquer les violences du genre et punir leurs auteurs.
En vue de garantir une prise en charge rapide et complète aux djiboutiennes, victimes de ces violences, le ministère de la Femme et de la Famille(MFF) avec le soutien du bureau local du FNUAP a élaboré vers la fin de l’année 2017, un protocole national de référence de prise en charge des victimes de violences basées sur le genre. Dans le but, de mettre en œuvre ce document national d’orientation technique, le MFF a réuni le mercredi 24 et le jeudi 25 avril dernier, dans la grande salle de réunion de l’UNFD une quinzaine d’assistantes sociales, issues des rangs respectifs de différents ministères sectoriels, de l’UNFD, de la police et de la gendarmerie nationale. Il s’agissait pour les instigateurs de cette rencontre de dispenser par ce biais au public-cible les connaissances de base sur le paquet de services essentiels et disponibles en cas de violences basées sur le genre, y compris les mutilations génitales féminines, et les réflexes à adopter pour mieux répondre aux besoins des victimes dès le premier point de contact.
Outre les représentants des ministères de l’intérieur, de la femme et la famille, de la défense, de la justice, de la santé, des affaires musulmanes, des éléments de la police judiciaire, de la gendarmerie nationale, et des acteurs de la société civile, plusieurs figures emblématiques de l’UNFD, dont la coordinatrice du centre d’écoute, d’information et d’orientation, Saharla Hassan Ali, ont assisté à cette formation d’importance capitale dans la protection des femmes et des filles de notre pays.
Le FNUAP, partenaire officiel du MFF dans la lutte des violences basées sur le genre, a dépêché sur les lieux une experte et consultante internationale, en l’occurrence Carmen Del Rosario, pour diriger les travaux de cet atelier.
Cette formation de haut niveau a permis aux participantes d’acquérir les droits et les besoins reconnus aux victimes tout en sachant les informer et les orienter vers les services appropriés.
Rachid Bayleh