Dans le programme de mise en œuvre du Projet FEMFI financé par l’Union Européenne (UE), le ministère de la femme et de la famille (MFF) en collaboration avec le bureau local du FNUAP a organisé du 19 au 23 juin 2022 dans les villes cheffes lieux des cinq régions de l’intérieur du pays pour créer, des rencontres avec les services déconcentrés des ministères concernés par la thématiques, qui ont permis de créer dans chaque région des cadres de concertation et de coordination pour promouvoir les paquets essentiels d’activités d’autonomisation économique des femmes, de planning familial et de lutte contre les mutilations génitales féminines (MGF).

Pour améliorer les conditions de vie des familles dont notamment, celle des femmes et des filles du milieu rural de notre pays, il s’avère nécessaire au ministère de la femme et de la famille de renforcer les compétences des acteurs des structures déconcentrées et ceux des mutuelles communautaires en ce qui concerne les paquets de services offerts dans le cadre du programme de lutte contre les mutilation génitale féminines et celui de la planification familiale.

C’est du moins le sens du déplacement de la secrétaire générale du ministère de la femme et de la famille, Anissa Hassan Bahdon qui accompagnée des cadres de son département et ceux de plusieurs ministères sectoriels, s’est rendue du 16 au 23 juin dernier, dans les villes cheffes lieux des 5 régions de l’intérieur de notre pays. Il s’agit ici pour le ministère de la femme et de la famille, organisateur de ce programme en collaboration avec le bureau local du FNUAP, de mettre en œuvre les composantes 2 et 3 du  projet FEMFI financé par l’Union Européenne dont l’une est axée la consolidation de l’autonomisation des femmes et des filles en particulier sur la planification familiale et l’autre la protection de leurs droits concernant les violences basées sur les genres et notamment dans les domaines des mutilations génitales féminines. 

D’Arta à Obock, en passant par Ali Sabieh, Dikhil et Tadjourah, cette forte délégation de la secrétaire générale du MFF, Anissa Hassan Bahdon de la directrice du département  ‘‘Famille’’ Fozia Ali Osman du conseiller technique de son ministère Houmed-Gaba Omar Abdoulkader et d’un consultant international, en l’occurrence Oumar Ouedraogo mobilisé pour cette occasion par le bureau local du FNUAP, avait pour objectif dans cette mission de créer des cadres de concertation et de coordination qui contribueront au renforcement des compétences des mutuelles communautaires de développement en ce qui concerne les paquets de service intégré des programmes de lutte contre les mutilations génitales féminines (MGF), et ceux de la planification familiale dont notamment le volet de la santé de la reproduction inclus dans ce planning.

Sous la supervision et l’implication des autorités préfectorales et régionales, les bénéficiaires de ces formations et les cadres du MFF ont exploré des pistes de collaborations permettant d’une part d’autonomiser économiquement les femmes et les jeunes filles et de l’autre à assurer la protection de leurs droits  notamment dans le domaine des violences basées sur le genre dont celui des mutilations génitales féminines, comme le stipule la composante II et III du projet FEMFI de l’UE.

Il est à noter que sur l’ensemble des 5 régions le cadre de coordination mis en place au cours de ce déplacement, sera présidé par les préfets des régions. Les présidents des conseils régionaux assureront la vice-présidence de ce cadre de coordination et de concertation qui sera composé, selon les responsables de ce projet, de 6 points focaux qui seront chargés des programmes de la santé, de l’alphabétisation, des affaires religieuses, de l’action sociale, de l’éducation….etc.

Rachid Bayleh