C’est pour moi un grand honneur et un réel plaisir de prendre la parole en cette belle occasion, marquée par la célébration de la troisième édition du Concours de Nouvelle, organisé par l’Union de la Presse Francophone de Djibouti, en collaboration étroite avec l’Institut Français de Djibouti et avec le soutien de l’Organisation Internationale de la Francophonie.

Ce concours, que nous avons lancé avec conviction et enthousiasme il y a maintenant trois ans, s’est imposé comme un rendez-vous incontournable pour les amoureux des lettres, les passionnés de la langue française, et surtout, pour cette jeunesse djiboutienne qui cherche à faire entendre sa voix, à raconter ses mondes, à construire ses récits.

Nous sommes fiers de constater que cette initiative littéraire s’ancre progressivement dans le paysage culturel de notre pays. Notre volonté est claire : faire de ce concours un événement pérenne, un tremplin annuel pour révéler de nouveaux talents et encourager la pratique de l’écriture créative en français, dans toute sa richesse, sa diversité et sa modernité.

Et cette édition 2025 nous apporte une belle confirmation de la pertinence de ce projet.

Cette année encore, nous avons été impressionnés par la qualité des textes reçus, par la créativité débordante des candidats, et par leur capacité à traduire des émotions, des rêves, des réalités souvent complexes en quelques pages d’une grande densité.

Mais ce qui marque cette édition d’un éclat particulier, c’est que les trois lauréates sont toutes des jeunes filles. Ce résultat n’est pas anodin. Il reflète une évolution positive dans notre société, où les jeunes femmes prennent pleinement leur place dans les sphères intellectuelles et culturelles. À travers leurs plumes sensibles, puissantes et sincères, elles nous rappellent que l’écriture est un espace d’émancipation, d’expression libre, de réflexion profonde.

Chères lauréates,

Recevez toutes nos félicitations. Votre distinction aujourd’hui est méritée, et elle n’est que le début d’un chemin que nous espérons long et fécond. Continuez à écrire, à oser, à interroger le monde avec vos mots. Vous incarnez une génération de jeunes autrices djiboutiennes talentueuses et inspirantes, qui portent avec force les couleurs de notre culture francophone.

Je voudrais aussi remercier très chaleureusement l’Institut Français de Djibouti et l’Organisation Internationale de la Francophonie pour leur soutien constant à cette initiative. Grâce à votre accompagnement fidèle, nous pouvons offrir chaque année un cadre structurant, exigeant et stimulant à tous les participants.

Nos remerciements s’adressent également aux membres du jury, qui ont accompli un travail exigeant de lecture, d’évaluation et de sélection, avec sérieux et passion. Leur implication garantit la crédibilité et la qualité de ce concours.

À tous les participants, je veux dire ceci : ne vous découragez pas si vous n’êtes pas montés aujourd’hui sur le podium. Le simple fait d’avoir participé, d’avoir osé écrire et partager votre texte, est en soi une victoire. Continuez. Recommencez. L’écriture se construit dans la durée, dans le doute parfois, mais toujours dans l’engagement.

Mesdames et Messieurs,

En tant que président de l’Union de la Presse Francophone de Djibouti, je vous réaffirme ici notre volonté de poursuivre cet engagement en faveur de la langue française, de la liberté d’expression, de la promotion de la lecture et de la culture littéraire.

Nous voulons faire du concours de nouvelle un pôle d’excellence francophone, un laboratoire d’idées, un incubateur de talents, au service de la jeunesse et de la diversité culturelle djiboutienne. Parce que la langue française, pour nous, n’est pas une simple langue de communication. Elle est un outil de création, un vecteur d’émotion, un levier d’avenir.

Que cette troisième édition soit donc non seulement une fête de la littérature, mais aussi un signal fort : le mot a un avenir à Djibouti, et il sera porté, avec éclat, par la jeunesse.

Je vous remercie.