Le secrétaire général du gouvernement, Mohamed Hassan Abdillahi, a dirigé les travaux d’un atelier de restitution des premiers résultats de l’évaluation du système de passation des marchés publics. L’événement s’est déroulé jeudi dernier au palais du peuple, en présence de hauts cadres des différentes administrations publics et des experts mandatés par la Banque mondiale.

Le secrétaire général du gouvernement a donné le ton dès l’ouverture de l’atelier : « Nous nous sommes engagés avec l’appui de la Banque mondiale, dans un processus de révision des mécanismes régissant notre système national de passation des marchés publics à travers la MAPS ». L’occasion pour lui de poser le cadre et rappeler le contexte de ce projet « nous arrivons aujourd’hui, après de longs mois de préparation et d’échanges aux premiers résultats préliminaires. La méthodologie MAPS, a été établie pour pérenniser les réformes de l’environnement des marchés publics et en ce sens elle a été largement utilisée pour évaluer la qualité et l’efficacité des systèmes de passation des marchés publics, élaborer des stratégies et mettre en œuvre des réformes nécessaires et pertinentes, sur la base des forces et des faiblesses identifiées».

M. Mohamed Hassan Abdillahi n’a pas manqué de souligner l’approche qui consiste à «  évaluer les règlementations nationales de passation des marchés publics sur la base de quatre piliers, à savoir le cadre légal règlementaire et politique, le cadre institutionnel et la capacité de gestion, l’opération de passation des marchés et pratiques du marché et enfin la responsabilité, l’intégrité et la transparence du système des marchés publiques ». Il a rappelé les réformes du code des marchés publics et la loi ainsi que les décrets et arrêtés qui ont permis de mettre sur pied un cadre légal et juridique performant et adapté au contexte national. C’est la volonté de réformer davantage notre système de passation des marchés pour répondre à l’évolution institutionnelle tant nationale qu’internationale mais également l’inscrire dans les pratiques universelles qui a conduit à l’exercice de la MAPS.

Après ce long rappel du contexte et de la volonté politique, le secrétaire général du gouvernement a indiqué que ce premier travail d’évaluation est le fruit d’une équipe d’évaluateurs internationaux et nationaux composés de représentants de différents départements ministériels, mais également du secteur privé à travers la chambre de commerce de Djibouti et la société civile par le biais de l’UNFD. «  A l’issue du processus de la MAPS et des résultats, les recommandations seront validées afin d’aboutir à un plan d’action pour mener les réformes nécessaires dans le domaine des marchés publics ».

A l’issue de cette intervention, les participants ont pu suivre une présentation sur les résultats de l’évaluation faite par le consultant. Cette présentation a tourné autour des quatre piliers susmentionnés  et a ouvert la voie à des échanges vifs et riches sur les voies à suivre pour améliorer le système national de passation des marchés publics. Les participants ont pu avoir une vision d’ensemble sur les objectifs à atteindre et les étapes suivantes.

MAS