Après les régions de Dikhil et d’Ali-Sabieh, le ministre des Affaires musulmanes, de la Culture, et des Biens waqfs, Moumin Hassan Barreh, s’est rendu successivement le mercredi 17 et le jeudi 18 avril 2019 dans les régions d’Arta, de Tadjourah et d’Obock. Et ce à la tête d’une délégation qui était composée du directeur du Diwan des Biens Waqfs, Elmi Nour Djama, du directeur du Diwan de la Zakat, Souleiman Houssein, du directeur de la culture, Doualeh Hassan Ahmed, et de plusieurs autres hauts fonctionnaires et responsables de son département ministériel dont le conseiller technique et spécialiste du patrimoine culturel, Idriss Moussa Ahmed. Dans les chef lieux de ces régions, le ministre Moumin Hassan a d’abord parrainé la cérémonie de distribution de la Zakat, et de la quatrième et dernière tranche des cotisations du parrainage de l’année 2018, avant de présider les travaux d’une réunion de consultation sur l’élaboration de la politique culturelle de notre pays. 

Aussi bien à Arta que dans les régions du nord, le ministre des Affaires musulmanes, de la Culture, et des Biens waqfs et les membres de sa délégation ont été chaleureusement accueillis par les autorités préfectorales et régionales et les habitants des ces trois régions de l’intérieur du pays.

A Arta…

Dans la cour de la préfecture d’Arta où la délégation s’est rendue le mercredi 17 avril dernier, le ministre a sensibilisé les habitants de cette ville sur les valeurs de la solidarité et de la compassion envers nos compatriotes touchés par les affres de la précarité. «Cette organisation ‘‘Diwan de la Zakat’’ qui est aujourd’hui le socle de l’entraide de notre pays, a été créée  par le Président de la République, M. Ismaïl Omar Guelleh », a-t-il rappelé.

On entendait des échos similaires dans les interventions du préfet d’Arta, Abdillahi Darar Okieh, et du président du conseil régional, Elmi Bouh Goudadeh

Avant de procéder à la distribution de la Zakat, et de la quatrième et dernière tranche des cotisations du parrainage de l’année 2018 aux familles vulnérables et aux orphelins d’Arta, le ministre Moumin Hassan Barreh a profité de cette occasion pour lancer un appel aux entrepreneurs issus de la région à s’acquitter de leur devoir religieux qu’est la Zakat.

Dans la grande salle du conseil régional où les travaux de l’atelier de sensibilisation sur l’élaboration de la politique culturelle nationale avaient lieu, le ministre a mis en l’importance que revêt la culture pour le développement de notre pays. « Il s’agit de valoriser la culture pour qu’elle soit un facteur de développement de notre pays», a-t-il lancé à l’endroit des chefs coutumiers, des religieux, des artisanes, des jeunes, des détenteurs de la tradition orale et d’autres acteurs des milieux traditionnels. 

Par la suite, le directeur de la culture Doualeh Hassan Ahmed et le conseiller technique auprès du ministre de la Culture, Idriss Moussa Ahmed, se sont relayés l’un pour  dresser un inventaire pilote sur les pratiques traditionnelles de la communauté de la région d’Arta et l’autre pour faire un exposé sur le patrimoine culturel du pays.

Après Arta, cap au nord…

A Tadjourah, où le ministre et sa délégation ont emprunté le jeudi dernier la voie maritime pour s’y rendre, ils ont été accueillis à l’embarcadère de la ville blanche par le préfet de Tadjourah, Abdoulmalik Mohamed Banoïta, le président du conseil régional, Omar Houssein et des sages de la région. 

Après une distribution de la Zakat, et de la quatrième et dernière tranche des cotisations du parrainage de l’année 2018, le visiteur de marque a procédé au lancement des travaux de l’atelier sur l’élaboration de la politique culturelle de notre pays au siège du conseil régional de Tadjourah. Puis, il s’est rendu au chef-lieu de la région d’Obock où il a présidé des événements similaires. 

Après avoir remercié les autorités et les populations de ces deux villes du nord pour leur accueil chaleureux, le ministre Moumin Hassan Barreh a, dans ses différentes allocutions, évoqué  les grandes réalisations de son ministère dans le domaine de la culture  dont notamment le projet de la bibliothèque et des archives nationales qui sont en phase de finalisation.

«L’Institut Djiboutien des Arts est disposé à accueillir les jeunes des régions», a-t-il dit à ses interlocuteurs.

Par ailleurs, il a indiqué qu’avec les institutions Afar Pen et Somali Pen, les praticiens des langues maternelles (Somali et Afar) bénéficieront du soutien adéquat en vue de l’édition de livres en langues nationales.

Rachid Bayleh