
Contrairement à l’année dernière, le sacre des Championnes en titre a mis du temps à se dessiner. La faute à un rush de l’équipe de la Gendarmerie nationale qui a refait son retard en termes de pointsau cours des derniers mois. Le titre s’est joué donc aux goals à vérages, les deux équipes pointant avec 22 points chacune.
Ce qui n’était pas pour déplaire à M. Ahmed MohamedTaher, président de la Fédération Djiboutienne de Handball et son staff. « Les amoureux du Handball féminin djiboutien ont pu savourer la lutte acharné qui a décuplé le suspense et la passion dans les matchs de la dernière ligne droite », s’esclaffait-il. Et de surenchérir « Les rencontres ont été saignantes, avec des filles batailleuses qui sont allées chercher leurs matchs au bout d’un effort surhumain ».
Tout heureux, le président concluait avec des hommages au Commandant la Garde Républicaine, le Colonel Mohamed Djama. Il réitérait aussi ses félicitations aux jeunes prodiges de la Garde républicaine, leur coach et son staff, qui ont remporté en plus du championnat la supercoupe de Djibouti l’année dernière et cette année aussi, montrant ainsi d’année en année, un niveau toujours au-dessus de la moyenne».
Démarré en Novembre 2021, le tournoi s’est achevé samedi 12 février 2022, avec une rencontre qui aura consacré la seconde marche du podium à l’équipe de la Gendarmerie nationale qui a atomisé l’équipe d’Arhiba sur le score sans appel de 24 à 0. Un score sévère mais qui va rester anodin voire même orphelin, car l’équipe devait rattraper plus de 100 buts. Très supérieure durant toute la rencontre, l’équipe vice-championne n’aura pas eu à forcer son talent pour s’imposer malgré une résistance acharnée voire même passablement héroïque des jeunes filles d’Arhiba. Le mérite en revient au nouveau coach, Ramsis Ismail Abdou, qui a reçu le soutien sans faille du CEMGN, le Colonel Zakaria Hassan. Hommage donc à cette belle équipe qui n’a jamais démérité !
Cette année aussi, le tournoi s’est déroulé sur le même format que l’année dernière. Quatre mois d’une compétition de haute volée avec un niveau de compétition très relevé qui a tenu en haleine le public et les amoureux du Handball féminin entre Novembre 2021 et Février 2022. L’équipe championne aura su résister jusqu’au bout à la montée en puissance de l’équipe de la Gendarmerie nationale. Cette dernière aura même réussi l’exploit de prendre sa revanche sur le match retour après une belle déconvenue à l’aller.
Le groupe des cinq équipes habituelles à savoir l’équipe championne de la Garde républicaine, son dauphin, la Gendarmerie nationale, et les équipes Jeunes espoirs, Camp Lelong et Arhiba, qui se sont partagées les trois dernières places, démontrant d’un haut niveau de compétitivité.
La Fédération Djiboutienne de Handball s’apprête à organiser une cérémonie en apothéose pour les remises de trophées. Il faut seulement patienter jusqu’à la fin du championnat masculin de Handball ainsi que les coupes de Djibouti et le tournoi de Fratacci BB. Modis.
Autant de compétition qui montre à satiété combien le Handball Djiboutien se porte bien et s’améliore depuis les trois dernières années. Les progrès constatés sont encourageants et favorisent une ouverture des tournois nationaux aux régions avec une participation d’équipes issues d’Arta, d’Ali Sabieh, de Tadjourah et d’Obock.
Mieux encore, deux équipes nationales, à savoir les Juniors et les Cadets qui participeront à la compétition UHF Trophy 2022 qui se déroulera à Nairobi du 24 au 30 juillet 2022. Ces jeunes équipes nationales ont été mise en place depuis 9 mois avec un stage bloqué durant les deux derniers mois. « Nous allons reprendre les activités dans les compétitions régionales et continentales dans le cadre de la reprise post-COVID 19 » concluait le président de la FDH, M. Ahmed Mohamed qui rendait hommage au Secrétaire d’Etat chargé des Sports, M. Hassan Mohamed Kamil, ainsi qu’à la présidente du Comité National Olympique, Mme Aicha Garad et l’ensemble des partenaires et sponsors de la FDH et du Handball Djiboutien, en particulier les services de sécurité dont la police nationale, la gendarmerie nationale, mais aussi les établissements Fratacci BB.Modis, et les médias publics, comme la RTD et le Journal La Nation.»
MAS