L’Institut français de Djibouti a accueilli, lundi soir, une soirée exceptionnelle organisée par l’ambassade du Japon à Djibouti, placée sous le signe de la culture, du partage et de la découverte. Cette rencontre a offert au public une immersion fascinante au cœur des traditions nippones, entre art, musique et convivialité. La soirée s’est déroulée en présence du chargé d’affaires de l’ambassade du Japon, M. Oshima Hiroyuki, de l’ambassadeur de France à Djibouti, M. Jérôme Bresson, ainsi que de plusieurs responsables de l’Institut français. Des invités de marque, des familles, des jeunes et de nombreux passionnés de culture ont répondu présent à cet événement placé sous le signe de l’amitié entre les peuples.
Dans son discours d’ouverture, M. Oshima Hiroyuki a chaleureusement souhaité la bienvenue aux participants et a exprimé sa gratitude envers le public pour son intérêt constant envers la culture japonaise. Il a rappelé que la diplomatie ne se limite pas aux échanges politiques ou économiques, mais qu’elle s’enrichit également à travers la compréhension mutuelle et la rencontre des cultures.
Tout au long de la soirée, l’Institut français s’est transformé en un véritable espace d’exploration culturelle. Les invités ont pu participer à plusieurs ateliers interactifs conçus pour faire découvrir la diversité des arts et savoir-faire japonais.
Les plus curieux ont pu s’essayer au soroban, l’abaque traditionnel utilisé depuis des siècles au Japon pour le calcul mental, tandis que d’autres ont revêtu de magnifiques kimonos avant de poser pour une photo souvenir. Un atelier de calligraphie japonaise (shodō) a également rencontré un grand succès : les visiteurs y ont appris à écrire leur prénom en japonais, sous la guidance d’experts venus spécialement pour l’occasion.
Les enfants, quant à eux, ont été ravis de participer à des jeux traditionnels japonais et à des activités manuelles adaptées à leur âge. Rires et émerveillement se mêlaient dans une atmosphère conviviale et bienveillante.
Prenant la parole à son tour, M. Jérôme Bresson, ambassadeur de France à Djibouti, a salué cette initiative commune, symbole du partenariat culturel et de l’amitié qui unissent la France et le Japon à Djibouti. « Cette soirée japonaise, a-t-il déclaré, est placée sous le signe de la découverte, du partage et de l’amitié entre nos peuples. Le Japon et la France partagent une culture profonde, raffinée et fascinante, où se mêlent tradition et modernité. »
Il a également souligné l’importance de ces échanges culturels, qui contribuent à approfondir la compréhension mutuelle entre les nations et à renforcer la coopération dans les domaines de l’éducation, de l’art et de la jeunesse.
L’un des temps forts de la soirée fut sans conteste la prestation musicale d’une chanteuse et compositrice japonaise, qui a séduit le public en interprétant plusieurs morceaux au shamisen, un instrument traditionnel à trois cordes. Sa performance, à la fois délicate et vibrante, a transporté les spectateurs dans l’univers poétique du Japon ancestral. L’artiste a expliqué que le shamisen, au-delà de sa beauté sonore, incarne l’esprit même de la culture japonaise : l’harmonie entre la nature, la sensibilité et la maîtrise du geste. Cette démonstration a suscité de vifs applaudissements et une profonde admiration dans la salle.
En organisant cette soirée, l’ambassade du Japon à Djibouti souhaitait promouvoir la diversité culturelle et encourager le dialogue entre les civilisations. À travers la calligraphie, la musique, les jeux ou encore les vêtements traditionnels, les visiteurs ont pu ressentir la finesse et la richesse d’un pays où l’art se mêle à la vie quotidienne. Cette initiative illustre parfaitement la coopération culturelle triangulaire entre le Japon, la France et Djibouti, trois nations liées par un même attachement à l’éducation, à la culture et à la transmission du savoir.
La soirée s’est achevée dans une ambiance chaleureuse et amicale, autour d’échanges entre les invités, les diplomates et les artistes. Tous ont salué la qualité de l’organisation et exprimé leur souhait de voir d’autres événements similaires renforcer les liens culturels entre les communautés.
Zouhour Abdillahi