
Abdillahi Hassan Robleh, un nom qui évoque l’excellence et la passion. Ce cordonnier professionnel de la ville de Djibouti est un véritable artiste, ayant consacré sa vie à réparer et entretenir les chaussures. Depuis sept ans, il exerce son métier avec dévouement et précision, à la grande place de Mahamoud Harbi.
Abdillahi est un homme habile, doté d’un sens aigu de l’esthétique et de la précision. Il possède également un don pour les relations humaines, ce qui lui permet de mettre ses clients à l’aise et de leur offrir des conseils avisés. Son autonomie et son sens commercial sont également remarquables.
Chaque jour, Abdillahi se lève tôt pour commencer son activité à 7h00 du matin et la termine vers 22h30. Il est fier de son travail et se dit satisfait de son gagne-pain. Ses missions principales consistent à réparer des chaussures endommagées, mais il s’occupe aussi de sacs et de la fabrication de chaussures en cuir. Il se souvient avec un sourire que, parfois, des commerçants venaient solliciter ses services pour remettre en état des chaussures très abîmées. Aussitôt, il invitait trois ou quatre autres artisans cordonniers de la place, formant une véritable équipe de « sauveurs de chaussures ». Ensemble, ils mettaient leurs mains habiles et expérimentées au service de la réparation, redonnant vie aux chaussures les plus endommagées. Abdillahi est un perfectionniste, qui s’impose la règle morale de rendre chaque article dans le meilleur état possible. Conscient que le travail est long et pénible, il ne se laisse pas décourager. Au contraire, il est passionné par son métier et souhaite continuer à l’exercer avec la même dévotion.
Cependant, Abdillahi n’ignore pas les difficultés de sa profession : rester assis pendant des heures peut être néfaste pour la santé, et il espère trouver des solutions pour atténuer ces effets négatifs.
Nous souhaitons à Abdillahi Hassan Robleh tout le succès et la prospérité dans son métier. Qu’il continue à nous offrir son expertise et sa passion, et qu’il inspire les générations futures d’artisans.
Djibril Abdi Ali












































