Les droits des enfants et des mineurs font partie intégrante des droits de l’homme. Ils font l’objet de plusieurs traités nationaux et internationaux, dont le plus important est la convention relative aux droits de l’enfant (CIDE), adoptée par l’assemblée générale des Nations Unies le 20 novembre 1989.

C’est pourquoi le ministre de la Justice et des Affaires pénitentiaires, Moumin Ahmed Cheikh, et la représentante de l’Unicef à Djibouti, Djanabou Mahondé, ont paraphé ensemble une convention de partenariat.

La cérémonie de signature a eu lieu lundi dernier au cabinet ministériel du Garde des Sceaux. A charge pour son département ministériel de coordonner la mise en œuvre de ce programme commun. Lequel vise  à  promouvoir des alternatives à la détention des mineurs en infraction avec la loi. Il s’agit de faciliter par ce biais leur réinsertion et leur réadaptation dans la société.

Quand la détention ne peut être évitée, des équipements éducatifs et récréatifs seront mis à la disposition de ces mineurs. 

Ainsi, le ministre de la Justice a évoqué  la nécessité de renforcer l’aide judiciaire aux mineurs quand ils sont en infraction avec la loi  dans les procès  pour que leur défense soit assurée au mieux et que leurs droits soient protégés.

Il a ensuite remercié l’Unicef pour avoir toujours accompagné le ministère de la Justice dans la concrétisation des objectifs  de sa politique en faveur des mineurs.