Le Ministre de l’Énergie, chargé des Ressources Naturelles, M. Yonis Ali Guedi, a reçu hier mardi matin au siège du MERN, une délégation du Groupe chinois China Urban-Rural Holding Co. Ltd, filiale de la China Communications and Construction Company (CCCC), conduite par son Directeur Général Adjoint, M. Yang Xing. Cette réunion s’est tenue en présence des responsables de la société Salt Investment S.A., exploitant du sel du Lac Assal, ainsi que des cadres du ministère.
Au cœur des échanges : la dynamisation des activités liées au sel du Lac Assal et la consolidation du partenariat stratégique avec les entreprises chinoises. Le ministre a insisté sur la nécessité d’investissements urgents pour moderniser les équipements (véhicules, convoyeurs, engins), actuellement vétustes, afin d’accroître la production et l’exportation du sel industriel et de ses dérivés, comme le bromure de sodium et de calcium.
Il a aussi appelé à des engagements fermes et contraignants, avec un plan d’investissement clair et un calendrier précis, afin d’optimiser l’exploitation de cette ressource qualifiée « d’or blanc » pour Djibouti. Le ministre a souligné l’importance stratégique du sel pour l’économie nationale et exhorté les partenaires chinois à œuvrer pour améliorer la compétitivité du produit djiboutien sur les marchés régionaux et internationaux.
En réponse, M. Yang Xing a exprimé la volonté de son groupe d’intensifier sa coopération avec l’État djiboutien. Il a promis la modernisation rapide des équipements et la présentation prochaine d’un plan d’action détaillé. Il a également affirmé l’engagement du groupe à exporter le sel vers les marchés d’Afrique de l’Est et salué les relations solides entre Djibouti et la Chine. Cette rencontre s’inscrit dans la continuité de la visite ministérielle en Chine d’avril dernier et de la réunion avec le groupe Shandong Haiwang Chemical à Weifang. Elle reflète la stratégie nationale de diversification économique, de valorisation des ressources naturelles et de renforcement des investissements dans les infrastructures extractives.
Souber Hassan