Le ministère de l’urbanisme, de l’environnement et du tourisme a lancé hier au plais du peuple de Djibouti un atelier de trois jours portant sur la validation du rapport de l’évaluation initiale de la convention de Minimata sur le mercure.

Présidé par le directeur de l’environnement et du développement durable, Houssein Rirache Robleh, et dispensé par un consultant international, Dominique Bally, cet atelier a vu la participation des hauts cadres du ministère de l’environnement, de techniciens universitaires, chercheurs et experts provenait des institutions ministérielles, du secteur privé et des associations impliquées dans la gestion rationnelle du mercure au niveau national.

Les participants bénéficient ainsi d’une sensibilisation sur les amalgames dentaires et les produits cosmétiques contenant le mercure et leurs répercussions sur la santé humaine et l’environnement.

En effet, cet atelier se propose d’être une plateforme de discussions, d’échanges et de partage d’expériences entre les différents acteurs sur les meilleures stratégies et méthodes de gestion rationnelle du mercure, pour permettre à notre pays de se conformer pleinement aux obligations et dispositions de la convention de Minamata sur le Mercure.

Dans son discours d’ouverture, le directeur de l’environnement a déclaré que la convention de Minamata sur le mercure est un traité mondial visant à protéger la santé humaine et l’environnement contre les émissions et les rejets anthropogéniques de mercure et des composés de mercure.

Ainsi, pour atteindre les objectifs de cette convention, la république de Djibouti a obtenu un financement du Fonds de l’Environnement Mondial pour mettre en œuvre le projet intitulé « évaluation initiale de la Convention de Minamata sur le mercure », avec comme agence d’exécution le Programme des Nations Unies pour l’Environnement.

« L’objectif global de l’évaluation initiale de la convention de Minamata est d’appuyer les parties dans la finalisation des activités préalables à l’entrée en vigueur de la Convention de Minamata de façon à permettre au niveau national une prise de décision politique et stratégique mais aussi de donner la priorité à certains domaines pour une intervention future », a-t-il indiqué en ajoutant que « cela implique que des actions de sensibilisation doivent être menées auprès des différents acteurs sans oublier de faire un plaidoyer à l’intention des décideurs du pays ».

A savoir que la république de Djibouti a été l’un des premiers pays à ratifier la  Convention de Minamata sur le Mercure par la Loi n°44/AN/14/7ème L du 31 mars 2014. En adhérant à cette convention, Djibouti s’est engagé à appliquer les principes édictés par cette convention, notamment à réduire au minimum le risque engendré par le mercure.

Zouhour

Le point avec…Houssein Rirache Robleh

Directeur de l’environnement et du développement durable au MUET

« Il s’agit d’un atelier de sensibilisation, de renforcement des capacités et d’échanges de connaissances autour de la prévention des intoxications liées au mercure dentaire et autres produits contenant du mercure à Djibouti, tels que les  produis cosmétiques. L’objectif est de réduire, à court terme, l’utilisation d’amalgame dentaire et de parvenir à une élimination du mercure dans la dentisterie d’ici 2020, à commercer par les enfants et les femmes enceintes et les mères allaitantes.

Autrement dit, cet atelier vise à réunir l’ensemble des parties prenantes liées à la thématique pour présenter et partager les dernières informations relatives au mercure et définir le rôle de chacun dans ce processus d’élimination du mercure.

Enfin, la journée du 7 août 2019 sera particulièrement dédiée à la validation du rapport national sur l’évaluation initiale de la Convention de Minamata sur le mercure ».