Le secrétaire Général du Ministère de l’Urbanisme,  de l’Environnement et du Tourisme M.Dini Abdallah Omar a inauguré hier les travaux d’un atelier  de lancement du projet intitulé «Gestion durable des ressources en eau, des pâturages et des périmètres agro-pastoraux dans le bassin versant de Cheikhetti dans la région de Dikhil », lequel est financé par le Fonds de l’Environnement Mondial (FEM). Dudit atelier s’aligne pleinement avec les grandes lignes du Plan d’Action National pour l’Environnement (PANE) qui comprennent la réhabilitation des écosystèmes dégradés et la mise en œuvre de programmes de sensibilisation des communautés locales aux meilleures pratiques de conservation des ressources naturelles, sans oublier la lutte contre le changement climatique. Il faut signaler la présence de la représentante résidente du PNUD à Djibouti Mme Fatima Elsheikh et des représentants des collectivités locales et de la société civile.

Dans son discours M.Dini Abdallah Omar a d’emblée rappelé que la République de Djibouti est signataire de plusieurs conventions internationales quant à la protection de l’environnement, à savoir la convention sur la diversité biologique, la convention de lutte contre la désertification et la convention sur le changement climatique. Le cadre juridique mis en place témoigne de la volonté du Gouvernement de renforcer ses engagements vis-à-vis de ces différentes conventions.

Au niveau mondial nous vivons les années les plus chaudes jamais enregistrées. Les catastrophes se multiplient : sécheresses, inondations, exodes et déstabilisations des régions entières.  Il devient donc important pour nous de lutter ardemment contre le dérèglement climatique à notre niveau en mettant en place des projets pour garantir les besoins d’adaptation et des moyens de subsistances des générations actuelles et futures. Car comme vous le savez notre pays est frappé de plein fouet par les effets dévastatrices du changement climatique tels que la sécheresse et les inondations qui en plus d’être récurrentes sont de plus en plus violentes.

L’atelier de lancement qui nous réunit aujourd’hui, a-t-il dit,   s’aligne pleinement avec les grandes lignes du Plan d’Action National pour l’Environnement (PANE) qui comprennent la réhabilitation des écosystèmes dégradés et la mise en œuvre de programmes de sensibilisation des communautés locales aux meilleures pratiques de conservation des ressources naturelles, sans oublier la lutte contre le changement climatique.

Selon M. Dini Abdallah Omar , l’objectif du projet est d’élaborer un modèle intégré pour la restauration des services écosystémiques agropastoraux dans le bassin hydrographique de Cheikhetti dans la région de Dikhil afin de réduire la dégradation des terres et de l’eau, d’améliorer l’autosuffisance en matière de besoins vitaux de base des communautés rurales vulnérables et de créer les conditions permettant de le reproduire.

K.I

Le Point avec Dini Abdal lah Omar,

secrétaire général du MUET

Ce projet permettra d’élaborer un plan de gestion intégrée de l’utilisation des terres et des ressources naturelles au niveau du bassin versant. Cette innovation pour le pays sera testée pour le bassin hydrographique de Cheikhetti et documentée pour une reproduction à grande échelle. Cela aura forcément un impact positif sur la productivité des terres, les pâturages et la couverture végétale, mais aussi sur les ressources en eau. Ce projet ouvrira un certain nombre de possibilités de génération de revenus et d’amélioration de la qualité de vie des femmes et des jeunes. Les communautés locales sur place seront habilitées à devenir des agents clés du changement en ce qui concerne la bonne gestion des terres, de l’eau et des ressources naturelles dans le bassin hydrographique de Cheikhetti dans la région de Dikhil.

Pour atteindre les objectifs fixés, le projet sera mis en oeuvre à l’aide de quatre composantes stratégiquement liées à savoir :

.Le cadre de gouvernance à plusieurs niveaux et renforcement des capacités pour la gestion intégrée des bassins versants et l’utilisation des terres.

. La réhabilitation des terres et gestion de la reconstitution des aquifères dans le bassin hydrographique de Cheikhetti.

. L’Adoption d’un agropastoralisme résistant au climat et d’activités de subsistance réduisant la pression sur les ressources limitées en eau et en terres.

. L’Intégration de la dimension genre, suivi et évaluation et gestion des connaissances afin d’étendre la Gestion Durable des Terres intégrée au niveau national.

Ce projet adoptera une approche inclusive qui visera à inclure tous les acteurs concernés, tant au niveau institutionnel qu’au sein du secteur privé et de la société civile. Avant de conclure mon propos, permettez-moi de remercier très chaleureusement le PNUD en tant qu’agence d’exécution pour tous les appuis techniques qu’il ne cesse d’apporter à notre pays dans le souci d’améliorer les conditions de vie de nos populations.

En invitant chacun Gestion durable des ressources en eau, des pâturages et des périmètres agro-pastoraux dans le bassin versant de Cheikhetti dans la région de Dikhil » de vous à s’impliquer et à participer activement aux travaux de cet atelier, je déclare ouvert l’atelier de lancement du projet intitulé.