La FAO et la direction de l’élevage et des services vétérinaires ont organisé hier, à l’hôtel Kempinski, un atelier de restitution des résultats de l’étude qui s’inscrit dans le cadre du Projet « Renforcement de la Productivité des Productions Végétales et Animales à Djibouti (Re. Pro.VA) » de la FAO financé par l’Union Européenne à Djibouti et ce conformément au Protocole d’Accord signé entre La Direction de l’Élevage et des Services Vétérinaires (DESV) et le bureau de la FAO à Djibouti.

Le projet « Renforcement de la Productivité des Productions Végétales et Animales à Djibouti » (Re.Pro.Va), financé par la FAO, est un projet qui vise à accompagner les communautés d’éleveurs et d’agro-éleveurs dans les cinq régions de l’intérieur.

Le projet Re.Pro.VA vise à l´augmentation des capacités des agro-éleveurs grâce à un réseau d’assistance technique déconcentré développé à partir du niveau central, à travers les sous directions, puis avec l´implication des coopératives et des autres organisations présentes en milieu rural jusqu’aux bénéficiaires.

Ce réseau permettra un meilleur accès aux intrants et aux services de productions adaptées aux besoins, une meilleure maîtrise de l´eau d´irrigation, et une meilleure capacité de transformation des produits et de leur commercialisation.

C’est dans ce cadre que s’est tenu hier à l’hotel Kempinski, un atelier de restitution des résultats de l’étude du projet Re.Pro.Va

L’objectif de cet atelier était de partager avec les acteurs locaux du dispositif national d’épidémiosurveillance, le rapport de l’étude afin de formuler des commentaires en vue de sa validation locale.

Cette session de réflexion  a donc permis aux différents agents vétérinaires du pays impliqués dans le réseau national d’épidémiosurveillance des maladies animales (le REMAD), de partager les conclusions de l’étude et de formuler des contributions afin de compléter et d’amender le rapport, en vue d’une validation locale avant de présenter le document au niveau national.

La séance d’ouverture de cet atelier a vu la présence du représentant résident de la FAO à Djibouti,   Dr Pissang Tchangai Dademaneo et du directeur par intérim de la direction de l’élevage Ali Ibrahim Mohamed.

Environ 40 personnes ont participé à la journée  dont des sous-directeurs régionaux du ministère de l’agriculture, des coordonnateurs régionaux de la FAO, les différents agents vétérinaires des postes d’élevage du pays, les vétérinaires et techniciens impliqués dans le dispositif national de Santé Animale, les vétérinaires et laborantins ayant conduit l’étude et les agro-éleveurs des différentes régions.

Le directeur par intérim de l’élevage, Ali Ibrahim Mohamed a mis en exergue les enjeux importants de cette  étude et de ses retombées pour les communautés agro-pastorales de notre pays.

« Je mesure les enjeux de cette rencontre qui devra permettre aux facilitateurs et aux cadres vétérinaires de la direction de l’élevage et des services vétérinaires qui ont mené cette enquête de confronter leurs travaux à vos observations en vue d’une validation du rapport d’étude. »

Pour sa part, le représentant de la FAO a rappelé les nombreux projets  mis en œuvre par son institution dans notre pays. Il a par ailleurs mis l’accent sur l’importance de l’élevage qui constitue à Djibouti, un moyen de subsistance considérable pour une forte population.

La journée s’est poursuivie par la présentation de l’étude et des travaux, ainsi que les objectifs de l’étude, la méthodologie et les méthodes de collecte de données.

N.Kadassiya