Le ministère chargé de la décentralisation poursuit ses efforts pour se doter d’un outil référentiel de communication dans nos langues nationales, permettant à celles-ci d’assumer pleinement leur rôle très important de vecteurs pour informer et sensibiliser nos concitoyens sur l’action gouvernementale en général, sur ses programmes dans le cadre du déploiement sur le terrain de la feuille de route de la politique de la décentralisation et du développement local en particulier.

A cet effet, le ministère chargé de la décentralisation a organisé du 11 au 12 avril dernier à la salle de conférence de l’institut des études politiques du ministère des affaires étrangères un deuxième atelier technique sur l’harmonisation des traductions d’un nouveau corpus des mots couramment utilisés dans leur communication, tant de masse que de proximité, par ce département et les ministères sectoriels. Y ont été conviés un panel assez large et représentatif de professionnels de medias, de chercheurs linguistes, de communicants des ministères sectoriels, de représentants des Pen Clubs et d’acteurs de la décentralisation. Ceux-ci ont été appelés à compléter le lexique des termes de la décentralisation publié en 2017 par un nouveau corpus des mots élaboré sur la base participative.

Le ministre Aramis a procédé au lancement des travaux de ce deuxième atelier en présence de sa collègue des affaires sociales et des solidarités, Mouna Osman Aden.

Dans son intervention, la ministre Mouna Osman Aden s’est réjouie de prendre part à cette cérémonie. Elle a salué les efforts entrepris par le ministère chargé de la décentralisation depuis sa création pour permettre le déploiement sur le terrain de la politique de la décentralisation, dont elle a souligné que c’est une thématique à laquelle le chef de l’état accorde une grande importance. “Laquelle politique tend à faciliter, a-t-elle dit, le rapprochement de l’administration des administrés“.

Et pour cela, elle a souligné l’importance de l’usage de nos langues nationales pour se faire comprendre et obtenir l’adhésion de nos populations aux programmes mis en œuvre pour améliorer ses conditions de vie.

Elle a affirmé que le département des affaires sociales et des solidarités qu’elle dirige fait un bon usage du vocabulaire en langues nationales du premier lexique dans ses activités de communication en direction des bénéficiaires de ses services. Elle a promis qu’un usage similaire sera fait du lexique augmenté qui sera produit à la suite des travaux de cet atelier.

Dans son discours d’ouverture, le ministre Aramis a d’emblée remercié les participants à cet atelier pour leur disponibilité à l’accompagner dans son initiative. Comme lors du premier atelier de novembre 2017, il a à nouveau souligné l’importance de nos langues nationales comme vecteurs de communication sur le processus de décentralisation et du développement local. Il est revenu cette fois aussi sur le rôle de premier plan des journalistes et des producteurs de la RTD pour vulgariser auprès de la population le vocabulaire en langues nationales, produit par ce panel riche et diversifié.

Après le retrait de deux ministres, les participants à l’atelier se sont répartis en deux groupes de travail sur la base linguistique pour travailler sur un nouveau corpus de plus de 360 termes.

Aramis Soulé