Suite à la visite officielle qu’il effectue à Cuba, le premier ministre Abdoulkader Kamil Mohamed a participé à la Havane au sommet du Groupe 77+la Chine dont les travaux se sont déroulés du 15 au 16 septembre 2023.

Le président cubain, Miguel Diaz-Canel a accueilli les délégations des 77 pays participant à ce sommet et a prononcé un discours inaugural dans lequel il a évoqué la nécessité de promouvoir le partenariat gagant-gagnant entre les pays du Sud Global qui composent ce groupe et les voies et moyens de le renforcer davantage. Le thème retenu pour cette rencontre concernait la science, la technologie et l’innovation comme moteur du développement durable.

A noter aussi la présence à ce sommet du secrétaire général de l’ONU, Antonio Gueterres, qui a fait un discours historique sur l’état actuel du monde dans lequel il a appelé les pays membres du groupe 77+la Chine à continuer à lutter pour un monde plus juste et inclusif pour tous. Il les a décrit comme étant des champions du multilatéralisme et a insisté sur la transition inéluctable d’un monde monopole vers un monde multipolaire.

Tous les chefs d’Etat et de gouvernement participant à ce  sommet ont prononcé des discours sur la thématique, mettant l’accent sur les efforts déployés par leurs pays respectifs pour investir dans la recherche scientifique et technologique afin de réduire progressivement l’écart entre Nord-Sud.

De son côté, le premier ministre a fait une allocution dans laquelle il a d’abord remercié le Président cubain de l’accueil chaleureux qui lui a été réservé ainsi qu’à sa délégation depuis leur arrivée à la Havane. Puis, il a abordé les défis du développement, les rôles de la science, de la technologie et de l’innovation et les inégalités entre le Nord et le Sud qui ne cessent de se creuser.

Pour illustrer ce fossé, il a pris l’exemple de la crise du COVID-19 et les difficultés rencontrées par les pays issus majoritairement du groupe 77+la Chine pour lutter efficacement contre cette pandémie. Par ailleurs, il a mis en exergue le fait que les progrès scientifiques et technologiques des pays développés n’ont pas malheureusement bénéficié aux pays en développement qui restent vulnérables face aux conséquences dévastatrices des crise multidimensionnelles – COVID-19, changement climatique, crise énergétique et inflation, entre autres.