La République de Djibouti fait durement face ces dernières décennies aux effets néfastes des phénomènes climatiques extrêmes qui ont modifié la qualité de nos écosystèmes, ont impacté nos ressources naturelles et compromettent les moyens de subsistances de nos générations actuelles et futures. Aujourd’hui, l’un des principaux défis environnementaux de notre pays est de sauvegarder nos écosystèmes terrestres et marins qui sont vitales pour nos communautés locales les plus vulnérables.

A cet effet, la République de Djibouti a déployé des mesures urgentes qui consistent à établir une gestion durable et plus rationnelle des ressources naturelles, à renforcer la résilience des secteurs prioritaires et enfin, à améliorer les capacités adaptatives des populations les plus exposées face aux effets néfastes des changements climatiques. Pour accentuer et pérenniser ces efforts de préservation et atténuer les dégradations environnementales, il a été jugé judicieux de développer des projets prioritaires d’adaptation et de susciter une plus grande prise de conscience de toutes les couches de populations. Depuis la ratification des Conventions de Nations Unies sur la Biodiversité, les Changements Climatiques et la Désertification, notre pays a bénéficié  de différents mécanismes de financements du Fonds pour l’Environnement Mondial (STAR, Fonds PMA, SGP) pour développer les stratégies nationales (Biodiversité, changement climatique, désertification), élaborer les communications nationales, et mettre en œuvre les projets de résilience et d’atténuation. L’atelier, qui nous réunit, a pour objectif de sensibiliser les acteurs clés, les secteurs privés et la société civile sur les programmes, les politiques, les procédures et les opportunités de financements du FEM. Ce dialogue national  constitue une plateforme d’échanges d’informations sur les actions stratégiques entreprises par le FEM, sur les enjeux de protection de l’environnement mondial et sur les priorités stratégiques du pays.

En dépit des efforts déployés, il apparaît encore une faible connaissance des procédures, des politiques d’annulation, de critères d’éligibilités, des cycles du projet, la faiblesse de soumission de grands portefeuilles de projets et la faiblesse de synergie intersectorielle des accords multilatéraux sur l’Environnement.

C’est pourquoi ce dialogue national du FEM constitue un exercice indispensable pour améliorer la mobilisation de ces ressources, assurer une plus grande appropriation des leçons apprises, le partage des bonnes pratiques et enfin pour tirer un profit optimal des opportunités de financements existants du FEM en vue d’atteindre les objectifs de l’agenda 2030.

Compte tenu de l’importance que revêt le FEM, nul doute que ce mécanisme financier constitue une opportunité considérable pour tous les pays membres du FEM, à travers la mobilisation de ces différentes allocations (STAR).

Le programme se déploiera de manière dynamique et sur une approche sectorielle, il vous sera présenté les nouvelles stratégies du FEM 7 et Fonds PMA, les nouveaux instruments de sauvegardes environnementales et sociales.

Je ne saurai terminer sans remercier le FEM qui nous a appuyés pour organiser ce dialogue national. Je tiens aussi à remercier le PNUD pour son appui technique dans la mise en œuvre des projets prioritaires d’adaptation au changement climatique.