
Sous la Présidence de Son Excellence, Monsieur ISMAÏL OMAR GUELLEH, Président de la République, Chef du Gouvernement a eu lieu hier Mardi 17 Juin 2025, la 12ème Séance du Conseil des Ministres.
En début de séance, le Président de la République, chef du Gouvernement, S.E.M Ismaïl Omar Guelleh a tenu à définir aux membres du Gouvernement les grandes orientations concernant le troisième Plan National de Développement (PND 2025-2030). Il a souligné que notre contexte était marqué par des progrès économiques importants mais également par des défis persistants. Entre 2013 et 2024, la République de Djibouti a ainsi doublé son PIB et considérablement renforcé ses infrastructures ainsi que ses secteurs productifs. Toutefois, l’émergence du pays à l’horizon 2035 exige une plus grande impulsion face aux incertitudes géopolitiques et économiques mondiales, aux effets de la pandémie et aux pressions sociales liées à la pauvreté.
Le nouveau PND 2025-2030 s’articulera autour de quatre axes stratégiques : la diversification économique pour réduire la dépendance au secteur portuaire et valoriser des secteurs porteurs comme (i) l’agriculture, (ii) le numérique, (iii) le tourisme, (iv) le développement du capital humain à travers l’éducation, (v) la formation et la santé afin de mieux capter les dividendes démographiques, (vi) la promotion du développement durable et de la résilience climatique et enfin, (vii) le renforcement de la gouvernance et de l’environnement des affaires pour attirer les investissements productifs et consolider l’État de droit.
Aligné sur les Objectifs de Développement Durable et l’Agenda 2063 de l’Union africaine, ce nouveau plan devra être le moteur d’une croissance inclusive, durable et créatrice d’emplois. Le Comité d’orientation stratégique sera chargé de traduire ces priorités dans le processus de formulation du PND 2025-2030.
Par ailleurs et face à l’évolution rapide de la situation régionale et à l’escalade sans précédent des tensions au Moyen-Orient, notamment en raison de l’agression militaire continue d’Israël contre la République islamique d’Iran, la République de Djibouti condamne fermement les attaques récentes menées par Israël depuis le 13 juin 2025, en violation du droit international et des principes de la Charte des Nations Unies. La République de Djibouti souligne la nécessité absolue de respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale des États, ainsi que les principes de bon voisinage et de règlement pacifique des différends.
La République de Djibouti appelle à un arrêt immédiat des hostilités et à une désescalade menant à un cessez-le-feu global. La République de Djibouti insiste sur l’urgence de créer une Zone exempte d’armes nucléaires et d’autres armes de destruction massive au Moyen-Orient, applicable à tous les États de la région, conformément aux résolutions internationales, et à l’adhésion de l’ensemble des pays de la région au Traité sur la non-prolifération nucléaire (TNP).
La République de Djibouti souligne également l’importance de ne pas cibler les installations nucléaires protégées par l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), ainsi que de la nécessité de se conformer aux décisions du Conseil de sécurité des Nations Unies et appelle à une reprise urgente des négociations sur le programme nucléaire iranien.
La République de Djibouti réaffirme que seule la voie du dialogue, dans le respect du droit international et de la Charte des Nations Unies, peut mener à une paix durable.
Enfin, la République de Djibouti reste constante dans sa condamnation à l’agression continue menée par Israël contre le peuple Palestinien qui souffrent jour après jour des bombardements et du blocus humanitaire.
En début de séance, le Président de la République, chef du Gouvernement, S.E.M Ismaïl Omar Guelleh a tenu à définir aux membres du Gouvernement les grandes orientations concernant le troisième Plan National de Développement (PND 2025-2030). Il a souligné que notre contexte était marqué par des progrès économiques importants mais également par des défis persistants. Entre 2013 et 2024, la République de Djibouti a ainsi doublé son PIB et considérablement renforcé ses infrastructures ainsi que ses secteurs productifs. Toutefois, l’émergence du pays à l’horizon 2035 exige une plus grande impulsion face aux incertitudes géopolitiques et économiques mondiales, aux effets de la pandémie et aux pressions sociales liées à la pauvreté.
Le nouveau PND 2025-2030 s’articulera autour de quatre axes stratégiques : la diversification économique pour réduire la dépendance au secteur portuaire et valoriser des secteurs porteurs comme (i) l’agriculture, (ii) le numérique, (iii) le tourisme, (iv) le développement du capital humain à travers l’éducation, (v) la formation et la santé afin de mieux capter les dividendes démographiques, (vi) la promotion du développement durable et de la résilience climatique et enfin, (vii) le renforcement de la gouvernance et de l’environnement des affaires pour attirer les investissements productifs et consolider l’État de droit.
Aligné sur les Objectifs de Développement Durable et l’Agenda 2063 de l’Union africaine, ce nouveau plan devra être le moteur d’une croissance inclusive, durable et créatrice d’emplois. Le Comité d’orientation stratégique sera chargé de traduire ces priorités dans le processus de formulation du PND 2025-2030.
Par ailleurs et face à l’évolution rapide de la situation régionale et à l’escalade sans précédent des tensions au Moyen-Orient, notamment en raison de l’agression militaire continue d’Israël contre la République islamique d’Iran, la République de Djibouti condamne fermement les attaques récentes menées par Israël depuis le 13 juin 2025, en violation du droit international et des principes de la Charte des Nations Unies. La République de Djibouti souligne la nécessité absolue de respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale des États, ainsi que les principes de bon voisinage et de règlement pacifique des différends.
La République de Djibouti appelle à un arrêt immédiat des hostilités et à une désescalade menant à un cessez-le-feu global. La République de Djibouti insiste sur l’urgence de créer une Zone exempte d’armes nucléaires et d’autres armes de destruction massive au Moyen-Orient, applicable à tous les États de la région, conformément aux résolutions internationales, et à l’adhésion de l’ensemble des pays de la région au Traité sur la non-prolifération nucléaire (TNP).
La République de Djibouti souligne également l’importance de ne pas cibler les installations nucléaires protégées par l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), ainsi que de la nécessité de se conformer aux décisions du Conseil de sécurité des Nations Unies et appelle à une reprise urgente des négociations sur le programme nucléaire iranien. La République de Djibouti réaffirme que seule la voie du dialogue, dans le respect du droit international et de la Charte des Nations Unies, peut mener à une paix durable.
Enfin, la République de Djibouti reste constante dans sa condamnation à l’agression continue menée par Israël contre le peuple Palestinien qui souffrent jour après jour des bombardements et du blocus humanitaire.
Ont été examinés et approuvés les textes suivants :
MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE
1ère QUESTION : Projet de Loi portant ratification par la République de Djibouti de l’Accord se rapportant à la Convention des Nations Unis sur le droit de la mer et portant sur la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale.
En 2022, la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique, ratifiée par la République de Djibouti en 1995, a adopté le Cadre mondial pour la biodiversité de Kunming à Montréal. Ce cadre prévoit notamment l’objectif ambitieux de protéger au moins 30 % des océans d’ici 2030 au moyen de systèmes d’aires marines (i) protégées, (ii) bien connectées, (iii) équitablement gérées, ainsi que d’autres mesures de conservation efficaces par zone, dans le cadre d’un paysage marin interconnecté et sain.
Cependant, les zones marines situées au-delà des juridictions nationales (ZAJN), qui couvrent environ 64 % de la surface océanique mondiale, rendent indispensable l’établissement d’aires marines protégées et de mécanismes de gestion dans ces espaces internationaux pour atteindre cet objectif fixé à 30 %.
À cet effet, un nouvel accord international relatif à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, a été adopté le 19 juin 2023 au siège des Nations Unies. Ce traité, également désigné sous l’acronyme BBNJ (Biodiversity Beyond National Jurisdiction), vise à préserver les zones marines situées au-delà des juridictions nationales. Il repose sur quatre piliers fondamentaux : (i) la création d’outils de gestion par zone, notamment des aires marines protégées, (ii) la conduite d’études d’impact environnemental, (iii) l’instauration d’un régime d’accès aux ressources génétiques marines et aux connaissances traditionnelles associées détenues par les communautés autochtones, le partage juste et équitable des avantages issus de leur utilisation et (iv) le transfert de technologies marines vers les pays en développement ainsi que le renforcement de leurs capacités.
La République de Djibouti, dotée d’un littoral de 372 km et d’un espace maritime d’environ 7 200 km², réaffirme son engagement en faveur de la mise en œuvre nationale des instruments internationaux relatifs à la conservation de la biodiversité. La ratification de l’accord BBNJ permettra à la République de Djibouti de participer activement aux négociations et aux actions internationales en matière de conservation et d’exploitation durable des océans, des mers et des ressources marines, au service du développement durable.
À ce jour, 136 États et organisations internationales (dont la République de Djibouti) ont signé cet accord, témoignant d’un engagement collectif fort en faveur de la protection des océans pour les générations futures.
En apposant sa signature le 09 mai 2025 à cet accord et en accélérant le processus de ratification, la République de Djibouti réaffirme un engagement fort, à l’image des déclarations du Président de la République, S.E.M. Ismaïl Omar Guelleh, sur l’urgence de préserver les écosystèmes océaniques pour les générations futures.
La ratification de cet accord qui fait suite à la COP 29 mais aussi au colloque international 2CR2 sur le climat et la biodiversité qui s’est tenu du 14 au 16 Avril 2025 à Djibouti renforce la position de la République de Djibouti comme un acteur continental clé en matière de défense de l’environnement et de lutte contre le changement climatique. Il ouvre également de nouvelles perspectives pour notre pays, notamment en matière de renforcement des capacités et de transfert de technologies maritimes.
MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’EAU, DE LA PÊCHE, DE L’ELEVAGE ET DES RESSOURCES HALIEUTIQUES
2ème QUESTION : Projet de Loi portant approbation des comptes financiers de l’Office National de l’Eau et de l’Assainissement de Djibouti (ONEAD) pour l’exercice 2023.
Pour l’exercice 2023, les comptes financiers de l’ONEAD font état de produits s’élevant à 9,7 milliards de FDJ et de charges de 9,73 milliards de FDJ, soit un résultat net déficitaire de 39,2 millions de FDJ, contre un excédent de 136,8 millions de FDJ en 2022.
Le chiffre d’affaires enregistre une légère progression de 0,71 %, atteignant 5,86 milliards de FDJ, portée notamment par la hausse des ventes d’eau potable (+ 4,44 %) et des branchements neufs (+ 47,7 %).
Les charges d’exploitation augmentent à 8,6 milliards de FDJ, principalement en raison de la hausse des services extérieurs, notamment la sous-traitance et les achats d’électricité. En revanche, les charges de personnel diminuent de 12,2 %, et les charges financières liées aux intérêts sur emprunts reculent de 8,5 %.
En 2023, la production d’eau a progressé de 1,9 %, pour atteindre 32,3 millions de m³.
Enfin, l’ONEAD a réalisé des investissements à hauteur de 838,5 millions de FDJ sur fonds propres et 2,4 milliards de FDJ sur financements extérieurs, essentiellement dans les domaines de la production et de la distribution d’eau.
MINISTERE DE LA DEFENSE, CHARGE DES RELATIONS AVEC LE PARLEMENT
3ème QUESTION : Projet de Loi portant approbation des comptes financiers de la Caisse Militaire des
Retraites (CMR) pour l’exercice 2024.
Les comptes financiers de la Caisse des Retraites (CMR) pour l’exercice 2024 font état de produits s’élevant à 3,12 milliards de FDJ et de charges de 3,14 milliards de FDJ, dégageant un léger déficit.
Les produits d’exploitation proviennent principalement des contributions sociales à hauteur de 2,37 milliards de FDJ, en légère progression, et d’une subvention de l’État de 745,9 millions de FDJ, en forte hausse de 321,7 millions de FDJ par rapport à l’exercice précédent.
Les charges enregistrent une hausse globale de 368 millions de FDJ, tirée principalement par :
– Les pensions de retraite : 2,92 milliards de FDJ (contre 2,55 milliards en 2023) ;
– Les charges de personnel : 140,5 millions de FDJ ;
-Les achats de fournitures et services extérieurs.
Par ailleurs, les autres actifs courants atteignent 199,9 millions de FDJ, incluant notamment 194,9 millions de pensions à recevoir de l’armée.
En matière d’investissement, la CMR a engagé 43,7 millions de FDJ dans l’acquisition d’immobilisations (agencements, mobilier et équipements).
Enfin, sur le plan opérationnel, 312 nouveaux dossiers ont été traités en 2024 (retraites, décès, recouvrements), portant le nombre total de pensionnés à 3 914, soit une hausse de 4,3 % par rapport à 2023.
MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES CHARGE DE L’INDUSTRIE
4ème QUESTION : Projet de Loi portant ratification de l’Accord de financement au Projet d’Entreprenariat des Jeunes pour l’Adaptation au Changement Climatique (PEJACC).
Le présent projet de Loi a pour objet la ratification de l’accord de prêt signé le 6 février 2025 entre la République de Djibouti et le Fonds International de Développement Agricole (FIDA), d’un montant de 10 millions de dollars E.U, soit environ 1,8 milliard de francs Djibouti et s’inscrit dans un programme cofinancé à hauteur 57,4 millions de dollars E.U par le Fonds Africain de Développement (FAD) et la Facilité d’Appuis à la Transition (FAT).
Comme de nombreux pays de la région, la République de Djibouti est confrontée à des défis croissants liés aux conséquences du changement climatique, qui a créé un stress hydrique et qui exacerbent la vulnérabilité économique et sociale des populations rurales. Les jeunes et les femmes, souvent marginalisés des dynamiques de développement, sont particulièrement touchés par la dégradation des ressources naturelles et le manque d’opportunités économiques.
Le Projet d’Entrepreneuriat des Jeunes pour l’Adaptation au Changement Climatique (PEJACC) s’inscrit dans le cadre des priorités nationales en matière de résilience climatique.
Il vise à promouvoir l’inclusion socio-économique des jeunes et des femmes, à travers le développement d’un entrepreneuriat agricole durable et adapté aux effets du climat. Ce projet contribuera ainsi à renforcer la résilience climatique et à favoriser un développement inclusif dans les zones rurales et périurbaines ciblées du pays.
L’accord de prêt, à caractère concessionnel, prévoit une durée de remboursement de 40 ans, incluant un différé d’amortissement de 10 ans. Par ailleurs, la République de Djibouti s’engage également à contribuer au financement du projet à hauteur de 4 180 000 dollars E.U.
5ème QUESTION : Projet de Décret portant publication des Résultats du 3ème Recensement Général de la Population et de l’Habitat 2024.
Le présent projet de décret a pour objet la publication officielle des résultats du 3ᵉ Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH-3), réalisé en 2024 sur l’ensemble du territoire national.
Le Recensement Général de la Population et de l’Habitat constitue une opération statistique de grande envergure, ayant pour finalité la collecte, le traitement, l’analyse et la diffusion de données fiables et exhaustives relatives aux caractéristiques démographiques, sociales et économiques de la population résidente, à une date de référence déterminée.
La République de Djibouti a déjà conduit deux recensements généraux, respectivement en 1983 et en 2009. Ces opérations ont été complétées par plusieurs enquêtes à caractère national, telles que :
– Les Enquêtes Démographiques et de Santé (EDS) de 1996, 2002 et 2012 ;
– L’Enquête à Indicateurs Multiples (MICS) de 2006 ;
– Les Enquêtes auprès des Ménages de 2002, 2012 et 2017.
Jusqu’en 2017, ces enquêtes reposaient sur des méthodes traditionnelles de collecte de données, principalement basées sur des questionnaires avec un support papier. À partir de 2017, la République de Djibouti a entamé une transition vers des dispositifs numériques en introduisant progressivement l’usage des technologies modernes dans les processus de collecte, en vue d’améliorer la qualité, la rapidité et la fiabilité des données produites.
Conformément aux recommandations internationales émises pour la période de recensement 2020, la République de Djibouti a ainsi organisé en 2024 son 3ème RGPH, dans une dynamique de modernisation et de transformation numérique. Cette opération a mobilisé des outils technologiques de pointe pour garantir une couverture exhaustive du territoire et une précision accrue des résultats.
À l’issue de cette opération, la population résidente de la République de Djibouti est officiellement arrêtée à 1 066 809 habitants, selon les résultats définitifs.
Le RGPH-3 est conforme aux standards internationaux édictés par les Nations Unies, qui définissent le recensement comme un ensemble coordonné d’opérations visant à planifier, collecter, traiter, analyser et publier des données statistiques sur la population, à une date de référence précise.
La publication officielle des résultats du RGPH-3 est essentielle pour permettre une planification efficace des politiques publiques, une meilleure allocation des ressources, ainsi qu’une répartition équitable des services sociaux et économiques sur l’ensemble du territoire.
Par ailleurs, la base nationale de sondage issue de ce recensement devient désormais la référence unique pour la conception et la réalisation des enquêtes statistiques à venir, grâce à sa structuration géo-référencée et son actualisation récente.
6ème QUESTION : Projet d’Arrêté portant création d’un dispositif institutionnel d’élaboration du Plan National de Développement Durable (PND) 2025-2030.
Le présent projet d’Arrêté a pour objet la création d’un dispositif institutionnel chargé de conduire, de coordonner et de piloter l’élaboration du Plan National de Développement (PND) 2025-2030.
Faisant suite à la mise en œuvre de la feuille de route finale du PND 2020-2024, la République de Djibouti s’engage résolument dans l’élaboration de la troisième génération de sa stratégie nationale de développement, conformément à la Vision Djibouti 2035. L’évaluation du PND 2020-2024 a permis de mettre en évidence des résultats encourageants, bien que globalement insuffisants pour atteindre les objectifs fixés à l’horizon 2035.
En effet, malgré des performances notables sur certains indicateurs clés — tels que le taux de croissance, l’investissement privé, le financement de l’économie, ainsi que l’accès à l’éducation et aux soins — des défis majeurs subsistent, notamment en matière de chômage et de développement territorial équitable.
C’est dans ce contexte qu’intervient l’élaboration du nouveau référentiel des politiques publiques et sociales pour la période 2025-2030, en cohérence avec la Vision Djibouti 2035 et les engagements internationaux du pays. Ce référentiel visera à consolider les acquis, à relever les défis persistants et à inscrire l’économie nationale dans une trajectoire de transformation structurelle inclusive et durable.
Le dispositif institutionnel proposé comprend les organes suivants :
– Un Comité d’orientation stratégique, instance de haut niveau chargée de définir les grandes priorités nationales ;
– Un Comité de pilotage, responsable de la supervision du processus d’élaboration du PND, de l’assurance de la cohérence intersectorielle, et de la validation du rapport final élaboré par le comité technique ;
– Un Comité de suivi qualité, chargé de veiller à l’exécution de la feuille de route, de lever les obstacles et de résoudre les contraintes administratives ;
– Un Comité technique ;
– Des groupes thématiques, sectoriels et régionaux ;
– Un Secrétariat technique permanent assurant la coordination opérationnelle.
Le présent projet d’Arrêté vise ainsi à garantir une formulation rigoureuse, cohérente et efficace du PND 2025-2030, dans un contexte de réforme des finances publiques fondée sur le principe de la Gestion Axée sur les Résultats.
MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES AFFAIRES PENITENTIAIRES, CHARGE DES DROITS DE L’HOMME
7ème QUESTION : Projet de Décret portant agrément à l’exercice de la profession d’Avocat.
L’agrément à l’exercice de la profession d’Avocat est accordé à Madame RAHIMA MOUSSA DAWALEH, conformément aux dispositions de la Loi n°236/AN/87/1ère L du 25 Janvier 1987 relative à l’exercice de la profession d’Avocat est accordé.
8ème QUESTION : Projet d’Arrêté portant nomination du Directeur Adjoint de l’Ecole Nationale d’Etudes Judiciaires.
* Monsieur MOUHYADINE MOUSSA FARAH, est nommé Directeur Adjoint à l’Ecole Nationale d’Etudes Judiciaires (ENEJ).
MINISTERE DU BUDGET
9ème QUESTION : Projet d’Arrêté portant attribution d’une parcelle de terrain sise à Ambouli au profit de la Société de Transport en Commun de Djibouti (STCD).
Le présent projet d’Arrêté a pour objet l’affectation, au profit de la Société de Transport en Commun de Djibouti (STCD), d’une parcelle de terrain située à Ambouli et d’une superficie de 14 146 m². Cette parcelle est destinée à l’implantation d’un Showroom et d’un centre de maintenance des véhicules.
COMMUNICATIONS :
Le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, Porte-parole du Gouvernement, a présenté un compte rendu sur sa participation à la Réunion ministérielle des coordinateurs du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC) qui s’est tenu du 11 au 13 Juin 2025 à Changsha (Chine).
En marge des travaux, le Ministre a eu un entretien bilatéral avec Son Excellence Monsieur Wang Yi, Ministre des Affaires étrangères de la République Populaire de Chine. À cette occasion, il a transmis les salutations fraternelles de S.E.M Ismail Omar Guelleh, Président de la République de Djibouti, à l’attention de Son Excellence Monsieur Xi Jinping, Président de la République Populaire de Chine. Les deux parties ont réaffirmé la solidité du partenariat stratégique global entre la République de Djibouti et la République Populaire de Chine et ont pu évoquer plusieurs projets d’intérêt commun.
Le Ministre a également eu des échanges bilatéraux avec ses homologues de Madagascar, de Libye et du Soudan du Sud, centrés sur des enjeux régionaux. Par ailleurs, il a salué l’initiative chinoise de création de l’Organisation Internationale de la Médiation (OIMed), appelant à une ratification rapide du traité fondateur.
La réunion s’est conclue par l’adoption de la Déclaration de Changsha, document cadre qui définit les orientations futures du partenariat sino-africain.
Le Ministre de l’Economie et des Finances, chargé de l’Industrie a fait une communication sur le 3ème Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH-3) constitue une opération statistique de première importance, permettant de disposer d’un ensemble de données fiables et actualisées à des fins de planification, de suivi et d’évaluation des politiques publiques. Il vise à collecter, traiter, analyser et diffuser des informations d’ordre démographique, économique et social portant, à une date de référence, sur l’ensemble des personnes vivant sur le territoire national. Quatorze ans après la dernière édition de 2009 (RGPH-2), la République de Djibouti a engagé la mise en œuvre du 3ème Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH-3), dans l’objectif de disposer de données désagrégées jusqu’aux plus petits échelons géographiques.
À l’issue des différentes phases de l’opération allant des activités préparatoires à la cartographie censitaire, en passant par les opérations de dénombrement pilote et principal, la diffusion des résultats provisoires et le traitement final des données, l’Institut de la Statistique de Djibouti (INSTAD) présente les résultats définitifs relatifs aux effectifs globaux de la population résidente.
À la date du 20 mai 2024, date de clôture du dénombrement principal, la population résidente de la République de Djibouti est établie à 1 066 809 habitants, soit un taux d’accroissement annuel moyen de 3,3 % depuis 1983. Cette population se répartit entre 536 447 femmes (50,3 %) et 530 362 hommes (49,7 %), traduisant une structure relativement équilibrée entre les sexes.
Sur le plan spatial, la région de Djibouti-Ville concentre 767 250 habitants, soit 71,9 % de la population totale. Les autres régions enregistrent également des effectifs importants dans la dynamique territoriale nationale : Ali-Sabieh compte 76 414 habitants (7,2 %), suivie de Dikhil avec 66 196 habitants (6,2 %), Tadjourah avec 60 645 habitants (5,7 %), Arta avec 48 922 habitants (4,6 %) et Obock avec 47 382 habitants (4,4 %). Ces résultats constituent une base statistique essentielle pour appuyer les efforts de développement équilibré du territoire, promouvoir une meilleure répartition des services et ressources, et accompagner la mise en œuvre des politiques publiques en faveur du bien-être des populations.
Le Ministre de l’Énergie, chargé des Ressources Naturelles a présenté un rapport relatif à la cérémonie de pose de la première pierre d’un projet de centrale solaire photovoltaïque d’une capacité de 300 KW, tenue le lundi 16 juin 2025 à Omar Jaggaa, dans la région d’Arta. Ce projet constitue la plus grande centrale solaire jamais déployée en milieu rural en République de Djibouti. Elle couvrira une superficie de 10 000 m², avec une durée de construction estimée à huit mois.
Une fois opérationnelle, la centrale alimentera en électricité plus de 300 ménages, améliorant significativement les conditions de vie des habitants: accès à l’éclairage, à la ventilation, à l’eau potable (via pompes électriques), à l’éducation et à la santé. Elle stimulera également les activités économiques locales et renforcera la sécurité au sein de cette communauté rurale. Ce projet s’inscrit dans la continuité des initiatives en faveur du développement durable en milieu rural.
La Ministre de la Jeunesse et de la Culture a présenté un rapport de mission relatif à sa participation à la Réunion ministérielle de la Commission de la Jeunesse et des Sports de l’Océan Indien (CJSOI), tenue le 12 juin 2025 à Victoria, aux Seychelles. Cette rencontre régionale a permis d’échanger sur les stratégies communes de développement de la jeunesse et du sport dans l’espace océan Indien, et de renforcer la coopération entre les pays membres autour de projets conjoints.
Par ailleurs, la Ministre a présenté la note conceptuelle des activités des festivités commémoratives du 48ème Anniversaire de l’Indépendance Nationale. Ces célébrations, organisées en collaboration avec les communes et les conseils régionaux, visent à mettre en valeur l’histoire nationale tout en promouvant les valeurs de citoyenneté, d’unité et de fierté nationale, en particulier auprès de la jeunesse djiboutienne.
À travers ces activités culturelles, sportives et éducatives, le Ministère de la Jeunesse et de la Culture entend renforcer l’engagement civique des jeunes, favoriser leur participation active à la vie publique et raviver l’attachement collectif aux symboles de l’indépendance et de la souveraineté nationale.
Le Ministre des Affaires Musulmanes et des Biens Wakfs a présenté un rapport faisant état du bon déroulement de la mission djiboutienne pour le Hajj 1446H/2025. Cette édition s’est distinguée par une organisation rigoureuse, une coordination efficace avec les autorités saoudiennes et l’introduction d’innovations technologiques majeures.
À cet effet, le Ministère a intégré des outils numériques avancés, dont une plateforme centralisée de gestion et l’application mobile “Hajj Djibouti 2025”, permettant un suivi en temps réel des pèlerins, la diffusion de notifications ciblées et l’activation d’un bouton d’alerte SOS en cas d’urgence. Par ailleurs, l’introduction de cartes d’identification intelligentes sans contact (technologie NFC et QR code) a renforcé la sécurisation des accès aux sites, tout en facilitant la gestion logistique et administrative de l’ensemble de la mission.
Le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable a présenté un rapport de mission relatif à sa participation à la troisième Conférence des Nations Unies sur les Océans, tenue du 9 au 13 juin 2025 à Nice, en France.
Cette Conférence internationale a réuni les États membres, les organisations régionales, la société civile et les experts du monde entier pour échanger sur la protection des écosystèmes marins, la lutte contre la pollution plastique, la gestion durable des ressources halieutiques et les effets du changement climatique sur les océans.
La participation djiboutienne s’est inscrite dans une dynamique d’engagement actif pour la préservation de l’environnement marin de la région de la Corne de l’Afrique et à la promotion de la gouvernance maritime.