
Dans un contexte mondial où les enjeux maritimes deviennent de plus en plus cruciaux, le Centre Régional de Formation Maritime a accueilli un forum stratégique organisé en collaboration avec l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (UNODC) qui s’est tenu du 15-17 octobre 2024.
L’ouverture du forum a vu la participation du Président de l’autorité des Ports et des Zones Franches de Djibouti, l’Ambassadeur du Japon auprès de la République de Djibouti, le Commissaire Colonel Chef d’Etat Major particulier du Président, le Colonel de la Sécurité Nationale, le Colonel des Gardes-côtes Djiboutienne, le Commandant Conseiller en matière de Défense du Président et le Directeur des Affaires Maritime
Le Président de l’autorité des Ports et des Zones Franches a rappelé que Djibouti dispose du seul chantier naval de l’Afrique de l’Est. Il a recommandé aux représentants des différents pays présents à ce forum l’importance de mettre en place d’autres chantiers navals afin de couvrir la demande grandissante sur cette importante route maritime qu’est l’Océan Indien, le Golfe d’Aden et la Mer Rouge.
Le Forum stratégique visait à développer une stratégie régionale avec les hauts responsables et les commandants opérationnels des pays de la région (Somalie, de la Tanzanie du Mozambique de l’Afrique du Sud du Kenya, des Comores, de Madagascar, et de l’Ile Maurice) en mettant l’accent sur la durabilité organisationnelle et une formation efficace pour un succès opérationnel à long terme. Pour ce faire, il est essentiel d’établir un système de maintenance efficace, et cette conférence présentera les étapes clés nécessaires à sa mise en œuvre réussie.
Le succès durable de tout programme maritime repose sur l’efficacité de la maintenance. Alors que la technologie et l’innovation jouent un rôle crucial dans la modernisation de notre flotte et de nos infrastructures, il est essentiel de rappeler qu’une maintenance rigoureuse et efficace est tout aussi indispensable. Sans cela, les avancées technologiques peuvent perdre leur valeur et, pire encore, engendrer des risques significatifs.
Les incidents liés à des défaillances techniques peuvent avoir des conséquences désastreuses, tant sur le plan humain qu’économique. En ce sens, investir dans des programmes de maintenance de qualité doit être une priorité pour nous tous.
La République de Djibouti a approuvée, en 1997,la Loi sur la l’adhésion à l’Organisation de la Protection de l’Environnement de la Mer Rouge et du Golfe d’Aden qui marquant une étape significative dans l’engagement de notre gouvernement envers la protection des écosystèmes marins.
Cette décision témoigne la volonté du gouvernement de collaborer avec nos partenaires régionaux pour préserver la biodiversité marine et promouvoir des pratiques durables. En rejoignant cette organisation, Djibouti s’engage à renforcer ses efforts de conservation et à mettre en œuvre des politiques environnementales efficaces, contribuant ainsi à la santé des mers qui bordent notre territoire et à la prospérité des communautés qui en dépendent.
Le forum a permis d’établir une feuille de route pour l’avenir, avec des engagements clairs en matière de collaboration et de mise en œuvre des meilleures pratiques.
Les participants ont exprimé leur volonté de renforcer les capacités locales et de promouvoir une gouvernance maritime responsable et durable.
En conclusion, cet événement a été une étape significative vers la mise en place d’une approche coordonnée pour garantir la durabilité opérationnelle dans la région de l’océan Indien occidental.