La célébration de la Semaine Nationale du Handicap nous rappelle une vérité essentielle : le degré de justice d’une société se mesure à la place qu’elle réserve aux plus vulnérables de ses citoyens. Longtemps reléguée aux marges, la question du handicap s’impose aujourd’hui comme un axe majeur de l’action gouvernementale, porté notamment par une vision présidentielle résolument humaniste.

En effet, sous l’impulsion du Président Ismail Omar Guelleh, la République a engagé un tournant décisif dans la reconnaissance des droits des personnes en situation de handicap. Ce choix n’est pas un simple affichage institutionnel. Il s’inscrit dans une transformation profonde des politiques sociales, où la dignité humaine devient la boussole de l’action de l’État.

Les progrès sont tangibles. Le cadre législatif s’est renforcé, les dispositifs d’accompagnement se sont multipliés, l’accès à l’éducation, à la formation et à l’emploi connaît des avancées notables. Les infrastructures publiques tendent progressivement vers une meilleure accessibilité. Et la prise en charge sociale des personnes handicapées gagne en efficacité. Autant de signaux forts qui traduisent une rupture avec l’ancienne logique d’assistance, pour consacrer désormais celle des droits et de l’inclusion.

Mais au-delà des chiffres et des programmes, c’est un changement de regard qui s’opère. La personne handicapée n’est plus perçue comme un fardeau, mais comme un citoyen à part entière, porteur de potentialités, de compétences et de rêves. Cette évolution culturelle est sans doute la plus grande des victoires. Elle engage l’ensemble de la société : institutions, collectivités, familles, entreprises, médias… L’inclusion n’est pas l’affaire d’un seul département ministériel, elle est une responsabilité partagée.

La Semaine Nationale du Handicap ne doit donc pas être une simple parenthèse commémorative. Elle est un appel à la constance des réformes et à l’élargissement des dispositifs existants. Elle est surtout un moment de vérité collective, où chacun est invité à interroger ses pratiques et ses préjugés.

L’action du chef de l’État dans ce domaine s’inscrit dans une vision plus large, celle d’un développement qui ne laisse personne au bord du chemin. Un développement qui ne se limite pas aux performances économiques, mais qui s’évalue à l’aune de la justice sociale et de la cohésion nationale. En plaçant la question du handicap au cœur de l’agenda public, le Président rappelle que la modernité d’un pays ne se mesure pas seulement à ses infrastructures, mais aussi à sa capacité à protéger les plus fragiles.

En honorant les personnes en situation de handicap, la République se grandit elle-même. En garantissant leurs droits, elle renforce son unité. Et en poursuivant sans relâche cette œuvre d’équité, elle écrit l’une des plus belles pages de son pacte républicain.