L’éducation est plus qu’un simple pilier du développement ; elle est le socle sur lequel se construit l’avenir d’une nation. À Djibouti, cette vérité prend tout son sens alors que notre pays engage des réformes profondes pour transformer son système éducatif, le rendre inclusif et résolument tourné vers l’avenir. Le dossier que nous vous présentons dans ce supplément de La Nation Plus illustre, avec clarté et profondeur, les efforts entrepris pour garantir que chaque enfant, sans exception, puisse accéder à un enseignement de qualité.
Au cœur de ce dossier, l’entretien avec le ministre de l’Éducation nationale et de la Formation Professionnelle M. Moustapha Mohamed Mahamoud apporte un éclairage précieux sur les orientations stratégiques du gouvernement. Avec lucidité et conviction, le ministre rappelle que l’éducation n’est pas seulement un droit fondamental, mais un levier de transformation sociale et économique. Il revient sur les grandes réformes en cours, les initiatives pour renforcer l’inclusion des enfants à besoins éducatifs spécifiques et l’adaptation des programmes aux exigences du XXIᵉ siècle. Ses propos confirment que l’éducation à Djibouti n’est pas un projet ponctuel, mais une vision à long terme, portée par des décisions audacieuses et une volonté de cohérence entre politique, terrain et communauté éducative.
Un moment fort de cette dynamique a été l’organisation des États généraux de l’éducation, véritable tournant pour le système national. Ces assises ont permis un dialogue ouvert entre tous les acteurs du secteur, des enseignants aux parents, en passant par les experts et les autorités. Elles ont offert l’opportunité de dresser un bilan lucide des défis et de proposer des solutions concrètes pour moderniser l’enseignement, renforcer l’inclusion et préparer les élèves aux exigences du monde moderne. L’impact de ces États généraux se fait déjà sentir dans les réformes et initiatives mises en œuvre, traduisant une volonté nationale de faire de l’éducation une véritable priorité stratégique.
Les articles qui composent ce dossier donnent corps à cette vision. Ils explorent les multiples facettes du système éducatif djiboutien, depuis les méthodes pédagogiques innovantes jusqu’à l’accompagnement global des élèves, en passant par la formation des enseignants et l’amélioration des infrastructures scolaires. Le lecteur découvre comment chaque initiative, chaque réforme et chaque investissement sont pensés pour créer un environnement propice à l’apprentissage, à la créativité et à l’épanouissement. Loin de se limiter aux murs de la classe, l’éducation se révèle ici comme un projet de société, articulant réussite académique et développement humain.
Depuis plusieurs années, le gouvernement a fait de l’éducation une priorité stratégique. Les efforts pour inclure tous les enfants, aménager des infrastructures adaptées et former des enseignants spécialisés témoignent d’une volonté forte de ne laisser personne sur le bord du chemin. Cette démarche n’est pas seulement un impératif social : elle est un véritable investissement pour l’avenir, car chaque élève éduqué aujourd’hui devient un acteur capable de contribuer au développement économique et social du pays demain.
Mais l’inclusion et la modernisation de l’enseignement ne suffisent pas. L’école se doit de préparer les jeunes générations à un monde en mutation rapide, en leur donnant les compétences nécessaires pour relever les défis futurs et participer activement à la vie de la nation. La scolarisation des enfants à besoins spécifiques, la cantine scolaire et les services d’accompagnement montrent que le système éducatif à Djibouti prend en compte l’élève dans sa globalité, alliant savoirs, valeurs et bien-être.
À travers ce supplément, La Nation Plus offre un regard éclairé sur les
progrès accomplis et les ambitions qui restent à réaliser. Le message est clair : Djibouti avance résolument vers une éducation inclusive et de qualité, consciente que le développement du pays passe par la formation et l’épanouissement de ses enfants. L’engagement collectif des pouvoirs publics, des enseignants, des familles et de la société civile est la clé pour bâtir un Djibouti moderne, innovant et solidaire.
Bonne lecture.
Kenedid Ibrahim











































