
Cette déclaration a été faite par le Président de la République, Son Excellence Ismail Omar Guelleh, dans le cadre de sa participation ce lundi même, par visioconférence, à la célébration du 80ème anniversaire du Système des Nations Unies et de l’adoption de la Charte régissant cette Organisation. Dans l’allocution préenregistrée et diffusée à la tribune de cet évènement, le Président Guelleh a d’autant plus plaidé en faveur de la prééminence de la Charte actuelle des Nations unies sur d’éventuels corpus en gestation ou en perspective qu’elle a à ses yeux, et à juste titre d’ailleurs, apporté, dans la durée, la preuve de son efficience.
« Aujourd’hui, plusieurs décennies après son adoption, la Charte des Nations Unies continue de régir notre monde, et l’Organisation est restée un pilier essentiel de nos efforts pour préserver la paix et la sécurité, lutter contre le changement climatique, la pauvreté ainsi que les menaces émergeantes », a, à ce propos, indiqué le Chef de l’Etat. Il a ensuite, dans l’inventaire général des mérites et bienfaits qu’il a rapportés sur le système des Nations Unies, aux fins de lui concéder la main mise sur l’arbitrage et les délibérations relatifs au fonctionnement des relations internationales, cité les efforts sans cesse entrepris par l’Organisation pour s’adapter continûment aux mutations et défis multiformes nouveaux caractérisant de plus en plus notre monde.
« L’Organisation a cherché à se réformer en permanence et, sous la direction du Secrétaire Général, s’est efforcé de construire un multilatéralisme en réseau, dans lequel la famille des Nations Unies, les Institutions financières internationales, les Organisations régionales et les blocs commerciaux travaillent ensemble de manière plus étroite et plus efficace », a, à cet égard, plaidé en substance le Président Guelleh.
C’est tout naturellement donc qu’il a, dans le cadre de cette allocution, souhaité que les réformes de restructuration engagées au sein du système des Nations Unies et, visant notamment à remédier au conflit de compétences, aux redondances des charges ou aux réductions de personnels pour cause de rendement, ne soient pas contreproductifs à l’éthique, à l’aptitude et au profil traditionnel de l’Organisation à cadrer avec les vertus d’Instance multilatérale et d’intégration viable à l’ensemble des nations du monde.
« Les efforts actuels visant à réduire les coûts de fonctionnement et à éliminer le gaspillage ne doivent cependant pas diminuer notre ambition d’accroitre l’efficacité et la légitimité de notre Organisation », a ainsi mis en garde le Président de la République, réitérant la foi de Djibouti, au même titre à priori que l’ensemble des Pays africains, en l’Organisation des Nations Unies. « L’Afrique a adopté les Nations Unies comme un bien commun mondial » …, pour « promouvoir la stabilité régionale, les droits de l’Homme et la durabilité environnementale », a effectivement mis en lumière le Président Guelleh, appelant de ses vœux à une plus grande collaboration des nations du monde aux fins d’une capacité encore plus fournie de notre Organisation internationale pour servir « les intérêts de tous les Etats membres, grands et petits ».