
À l’occasion du 48e anniversaire de son indépendance, la République de Djibouti célèbre ce jalon historique par une série de festivités riches et inclusives, orchestrées par le Ministère de la Jeunesse et de la Culture en collaboration avec l’UNFD. Plus qu’une commémoration, cet événement national incarne un véritable appel à l’unité, à la mémoire collective et à l’engagement citoyen, plaçant la jeunesse au cœur de la construction d’un avenir commun, empreint de fierté et de solidarité.

Pour célébrer le 48ᵉ anniversaire de son accession à la souveraineté, notre pays s’apprête à vibrer au rythme d’un mois de festivités exceptionnelles, imaginées et coordonnées par le Ministère de la Jeunesse et de la Culture en collaboration avec l’Union Nationale des Femmes Djiboutiennes (UNFD). Véritable moment de communion nationale, cette commémoration vise à raviver la mémoire collective, à renforcer le sentiment d’appartenance et à promouvoir l’engagement citoyen, en particulier auprès de la jeunesse. Par une programmation riche, fédératrice et résolument tournée vers l’avenir, les célébrations de cette année entendent conjuguer hommage au passé et élan vers un futur de paix, de solidarité et de développement partagé.
Célébrer l’indépendance de la République de Djibouti, ce n’est pas seulement marquer une date historique, mais réaffirmer les idéaux de liberté, de dignité et d’unité nationale. Le 27 juin 1977 incarne en effet l’aboutissement d’un long combat pour la souveraineté et demeure un repère fondamental dans l’histoire nationale. En ce sens, les activités organisées à l’occasion de ce 48ᵉ anniversaire se veulent à la fois mémorielles, éducatives, festives et participatives.

Dans cet esprit, le Ministère de la Jeunesse et de la Culture, à travers notamment l’Agence Nationale pour la Promotion de la Culture (ANPC), a lancé une initiative marquante à l’Archives et Bibliothèque Nationale, ainsi qu’au Mémorial du barrage de Djibouti “EEGA” : JUIN 2025, Mois de la Mémoire. Ce programme ambitieux, conçu à l’occasion du mois de l’indépendance et de l’anniversaire du Mémorial EEGA, se décline comme suit :
Semaine 1 : Mémoire & jeunesse – organisation de portes ouvertes, visites guidées et ateliers créatifs pour enfants autour du thème “Ce que la liberté signifie pour moi”, afin de favoriser l’expression artistique et le lien intergénérationnel.
Semaine 2 : Exposition itinérante – lancement de “Mémoires d’Indépendance : Une Nation, Des Voix”, une rétrospective itinérante qui donne à entendre les récits multiples de l’accession à la souveraineté.

Semaines 3 et 4 : rencontres pédagogiques, débats citoyens et la grande cérémonie du 26 juin, date anniversaire du mémorial. En parallèle, sur les pages Facebook de l’ANPC et du Mémorial EEGA, une programmation numérique intitulée « Un jour, une mémoire » met en lumière des thématiques historiques à travers documents iconographiques (photographies, dessins, plans, etc.), offrant un accès immersif à l’histoire nationale.
Parallèlement à ce travail de mémoire, une série d’événements invitera notre population à se souvenir et à s’approprier les fondements de l’identité djiboutienne. Des hommages solennels aux martyrs de la lutte pour l’indépendance seront rendus, tandis que des expositions artistiques, des conférences historiques et des témoignages viendront éclairer les jeunes générations sur le chemin parcouru. Ce travail de transmission est essentiel pour faire vivre les valeurs républicaines, la fierté nationale et la responsabilité citoyenne.
Dans cette dynamique, le Ministère et l’UNFD ont également mis en place un éventail d’activités destinées à mobiliser la jeunesse autour de projets porteurs de sens. Un concours de création de logo incite les jeunes artistes à exprimer leur vision des symboles nationaux, tandis qu’une grande soirée musicale rassemble les talents du pays dans une célébration populaire et artistique de l’indépendance. Des journées citoyennes voient les jeunes s’engager dans des actions de développement communautaire. Une marche de la paix vient rappeler l’importance de la cohésion sociale, de la tolérance et de la fraternité. Le patrimoine culturel ne sera pas en reste, avec des expositions valorisant les œuvres et traditions djiboutiennes. Enfin, un tournoi de football, prévu pour le 27 juin, viendra conclure ce cycle festif dans une atmosphère de convivialité et d’esprit sportif.
Au-delà de leur dimension événementielle, ces initiatives poursuivent un objectif durable : ancrer plus profondément les valeurs de citoyenneté, de solidarité et de responsabilité dans le tissu social djiboutien. En misant sur la jeunesse, en fédérant les collectivités locales, les institutions publiques, les forces vives féminines et les acteurs culturels, le gouvernement ambitionne de faire de cette commémoration un levier de mobilisation nationale et de cohésion sociale.
Les festivités auront lieu à la fois dans la capitale et dans l’ensemble des régions de l’intérieur (Ali-Sabieh, Dikhil, Tadjourah, Obock, Arta), en étroite collaboration avec les conseils régionaux, les communes, les CDC, les établissements scolaires et les associations locales. Ce maillage territorial garantit une large participation des citoyens, et notamment des jeunes âgés de 15 à 35 ans, dans un esprit d’inclusivité et d’appropriation collective.
Ce programme ambitieux illustre l’engagement du gouvernement à faire de chaque anniversaire de l’indépendance une plateforme d’expression citoyenne, de réflexion sur l’histoire nationale et de projection vers un avenir partagé. En insufflant à cet événement un souffle nouveau, le Ministère de la Jeunesse et de la Culture et l’UNFD avec leurs partenaires institutionnels, culturels et communautaires, réaffirme le rôle central de la jeunesse dans la marche du pays vers le progrès. Plus qu’une fête nationale, le 48ᵉ anniversaire de l’indépendance s’annonce comme un moment de ressourcement collectif, où chaque citoyen, de la capitale aux régions les plus reculées, sera appelé à vibrer à l’unisson autour des valeurs de paix, d’unité, de culture et d’avenir.