Hier matin, l’agence de Salam Banque située dans le centre commercial Hamoudi, près de la place Mahamoud Harbi, a connu un braquage spectaculaire. Dans ce genre d’événement nouveau à Djibouti, deux hommes cagoulés, dont l’un armé, se sont emparés d’un fonds dont le montant exact n’a pas été révélé. L’opération s’est soldée selon un communiqué du parquet par l’interpellation des suspects et la récupération du butin, sans faire de blessés. 

Djibouti a connu hier un fait inédit qui a immédiatement enflammé les réseaux sociaux : un braquage en plein cœur de la capitale, dans une agence bancaire située dans le centre commercial Hamoudi.

Selon les premières informations confirmées par le parquet de Djibouti, deux individus cagoulés ont pénétré dans l’agence vers 8 heures du matin. L’un d’eux était armé et a menacé le personnel afin de s’emparer d’une somme d’argent dont le montant exact n’a pas été révélé. 

Alertés immédiatement, les services de police ont déployé une intervention rapide qui a permis de localiser les suspects dans un court laps de temps. Les deux malfaiteurs ont été interpellés et mis hors d’état de nuire. L’argent dérobé a également été récupéré, selon un communiqué officiel du parquet.

« Aucun blessé n’est à déplorer », a tenu à rassurer le parquet dans ce communiqué, soulignant l’efficacité et la célérité de l’opération des forces de l’ordre.

Dans ce communiqué le Parquet rappelle que la recherche de la vérité et la détermination des responsabilités relèvent exclusivement des autorités judiciaires compétentes, annonçant l’ouverture immédiate d’une enquête afin d’établir les circonstances précises de ce braquage et de déterminer les responsabilités. « Toute personne impliquée de près ou de loin dans la commission de ces actes criminels sera poursuivie conformément à la loi », a rappelé l’institution dans ce communiqué, mettant en garde contre la diffusion de rumeurs non vérifiées sur les réseaux sociaux. Le parquet a indiqué qu’il communiquera ultérieurement sur l’avancée de l’affaire, qui demeure sous le sceau de l’enquête judiciaire.

Rachid Bayleh