À deux semaines d’un scrutin décisif pour l’Union Africaine, Mahamoud Ali Youssouf, le chef de la diplomatie djiboutienne, incarne l’ambition d’un petit pays à taille humaine pour un destin continental. Ce diplomate, forgé dans les crises de la Corne de l’Afrique, se présente comme

le candidat de la résilience et de la vision stratégique. Sa candidature, c’est l’histoire d’une nation qui, par la diplomatie, veut peser sur l’échiquier mondial. Avec Youssouf, l’Afrique pourrait bien trouver un nouveau souffle de coopération et de développement.

« La diplomatie est l’art de rendre possible ce qui semble impossible. » dira-t-on. Ces mots, souvent attribués à l’esprit éclairé des négociateurs visionnaires, trouvent leur pleine résonance dans la candidature de Mahamoud Ali Youssouf. Car, dans le tumulte des défis qui jalonnent le parcours de notre jeune République, cet homme incarne bien plus qu’une ambition personnelle: il est le symbole d’une nation en marche, déterminée à se tailler une place d’honneur sur l’échiquier international. A deux semaines des futures élections pour le siège de l’union Africaine, la candidature de Mahamoud Ali Youssouf, Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale, se dresse comme un chapitre décisif, une saga de résilience et de vision.

Mahamoud Ali Youssouf, ce diplomate aux allures de sentinelle, incarne l’espoir d’une diplomatie djiboutienne robuste et éclairée, surtout dans un environnement régional aussi turbulent que la Corne de l’Afrique.  Avec plus de deux décennies à naviguer dans les arcanes de la politique mondiale, son parcours est un testament à la force tranquille d’une nation qui s’affirme.

Les revers électoraux subis par Djibouti sur la scène internationale – qu’il s’agisse de la vice-présidence de la Commission de l’Union africaine ou d’un poste convoité aux Nations Unies ne sont pas des échecs, mais des leçons.

Ils rappellent que la grandeur d’une nation réside dans sa capacité à se relever, à persévérer, et à transformer l’adversité en opportunité.  Mahamoud Ali Youssouf, en homme d’État aguerri, incarne cette résilience. Sa candidature est la démonstration que Djibouti, loin de se contenter d’un rôle périphérique, aspire à une place centrale dans les affaires internationales.

Son ascension politique est perçue non seulement comme un aboutissement, mais également comme une victoire partagée entre un Président visionnaire et un Ministre de la Diplomatie.

C’est une reconnaissance de l’héritage d’une diplomatie rayonnante, fruit de plus d’un quart de siècle d’engagement et de stratégie.  La recherche d’une paix durable et la promotion de la coopération régionale sont des objectifs constants du Président.  Depuis le début des années 2000, avec la fameuse conférence sur la Somalie, Djibouti, sous le leadership du président son Excellence Ismail Omar Guelleh, a joué un rôle crucial en tant que médiateur et facilitateur dans ce processus.

Cet événement historique a marqué un moment fort de démocratie pastorale, plaçant notre pays au cœur des dialogues diplomatiques visant à stabiliser la région.

Ainsi, la victoire de Mahamoud Ali Youssouf semble inéluctable. Elle ne serait pas seulement un triomphe personnel, mais une célébration partagée entre un président visionnaire et un ministre des affaires étrangères dont la diplomatie a brillé comme un phare dans la nuit africaine.

La reconnaissance d’une diplomatie qui a su, pendant plus d’un quart de siècle, tisser des liens et forger des consensus

C’est la reconnaissance d’une diplomatie qui a su, pendant plus d’un quart de siècle, tisser des liens et forger des consensus, faisant de Djibouti un acteur influent, une terre de médiation et de dialogue.

Depuis la conférence historique sur la Somalie au début du millénaire, sous la houlette de notre président, Djibouti a joué un rôle pivot, un médiateur dans une région où la paix est un bien précieux. Cette diplomatie pastorale a été un exercice de maestria politique, plaçant notre pays au centre de la scène diplomatique africaine. Mais la diplomatie de Youssouf n’est pas que le chant des relations internationales. Elle a été un levier puissant pour le développement économique de notre République.

Sa vision a attiré des investissements, transformant Djibouti en un hub logistique de choix, un pivot stratégique pour le commerce transcontinental.

La lutte contre la piraterie, un fléau régional, a également vu Djibouti, sous sa direction, s’affirmer comme un partenaire clé dans la sécurisation des voies maritimes.

La candidature de Mahamoud Ali Youssouf est donc bien plus qu’une ambition individuelle ; elle est la manifestation d’une vision diplomatique éclairée, le fruit de décennies de travail méticuleux pour le consensus et la coopération.

En appuyant sa candidature, nous affirmons notre foi en une diplomatie qui sert l’intérêt national, capable de naviguer les tempêtes contemporaines et de dessiner un avenir sécurisé pour notre République.

Son élévation à la présidence de la Commission de l’Union Africaine serait le couronnement d’une diplomatie qui “parle non seulement pour Djibouti mais résonne pour toute l’Afrique”, prônant la paix, la stabilité et un développement durable.

Ainsi, cette victoire serait celle de l’engagement, de la stratégie et de l’éthique, promettant à nos générations futures un horizon éclairé. C’est l’histoire d’un homme, certes, mais surtout, celle d’une nation qui s’élève, en quête de son destin, dans le concert des nations.

Aujourd’hui, la république de Djibouti offre à l’Afrique un titan, le produit de sa sagesse accumulée depuis son indépendance. Ne jugez jamais un pays par sa taille, mais plutôt par les hommes et les femmes qui le façonnent.

Notre candidat est à l’image de notre identité, un peuple qui prône la paix, la coopération et le progrès. Avec lui, Djibouti ne se contente pas de rêver d’un avenir meilleur ; il le construit, brique par brique, avec la force tranquille de ceux qui croient en la puissance de la diplomatie et en l’essence de l’humanité.

Said Mohamed Halato