« Le multilatéralisme ne doit pas marginaliser les petits pays, car il ne faut pas oublier que sur les 193 états que comptent l’ONU 105 sont des petits états. De ce fait, le cadre multilatéral de l’ONU doit se soucier de cette représentativité et donner une tribune aux petits Etats, en sachant que les priorités et les urgences des petits Etats peuvent ne pas correspondre avec ceux des autres pays.

Les priorités n’étant pas les mêmes, par exemple les pays insulaires sont très préoccupés par le réchauffement climatique. C’est une urgence et une question de survie immédiate pour eux. De même pour les petit Etats de la Corne de l’Afrique qui sont victimes de sécheresses de plus en plus intenses. Les spécialistes font un lien avec le réchauffement climatique.

La communauté internationale est appelée à réformer les Nations Unies fondées en 1945 et qui ne représentent que les intérêts des pays  qui sont sortis vainqueurs de la guerre. Je pense donc dans le cadre d’une réforme et d’une nouvelle architecture de l’ONU, les petits Etats doivent prétendre à une meilleure  représentativité.

En effet, Djibouti, petit Etat qui est candidat au conseil de sécurité en tant que membre non permanent en 2020, s’engagera s’il est élu à porter et à défendre au sein de l’institution les préoccupations des petits Etats. »